Pr Ammar Belhimer : « il n y a pas de prisonniers d’opinion en Algérie »
Le ministre de la communication, porte-parole du Gouvernement, est revenu, aujourd’hui à l’occasion d’un entretien accordé mardi 8 septembre, au quotidien arabophone « El Likaa » sur la question lancinante de la liberté de la presse en Algérie et les délits d’opinion. A ce sujet, le ministre n’a pas pris de gants pour affirmer qu’ « en Algérie, il n y a pas de prisonniers d’opinion ». Cette déclaration se veut une mise au point est une précision de taille pour ceux qui cultivent l’amalgame entre l’emprisonnement d’un journaliste pour délit d’opinion et le caractère sacro-saint de la justice quand un délit est commis, quand bien même par un journaliste. Plus explicite, le professeur Ammar Belhimer a indiqué à propos du cas de Khaled Drareni que : « Drareni est un journaliste, oui mais il n’est pas au-dessus de la loi ». Une déclaration qui vient rétablir les choses dans leur contexte. Sinon, le Pr Ammar Belhimer n’a pas manqué de réitérer son opposition à l’emprisonnement des journalistes et de ceux qui expriment leurs opinions au nom de la liberté d’expression.
Ferhat Zafane
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