Tel-Aviv, bien assurée de sa totale impunité grâce à la protection US, poursuit ses actions de terrorisme d’Etat, consistant notamment à mener régulièrement des raids contre la Syrie voisine, dont elle occupé déjà illégalement le Golan.
Ainsi, plusieurs frappes aériennes israéliennes ont atteint ce dimanche les alentours de la ville de Homs, en Syrie, et auraient fait un mort et quatre blessés. D’après l’armée israélienne, ces bombardements répondaient prétendument à des tirs de roquettes.
“L’ennemi israélien a mené des frappes aériennes depuis le nord-est de Beyrouth, ciblant certains points dans les alentours de la ville de Homs”, a précisé l’agence syrienne SANA en citant une source militaire.
La défense aérienne syrienne a intercepté des missiles dans la campagne au nord de Homs, ville sous contrôle du gouvernement syrien. La source militaire faisait état de pertes “matérielles”, a précisé l’agence. Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), une ONG établie au Royaume-Uni et disposant d’un vaste réseau de sources à travers la Syrie, les frappes israéliennes auraient ciblé “des sites du Hezbollah et des dépôts de munitions” dans la périphérie nord-est de Homs, tuant un membre des Gardiens de la Révolution islamique, l’armée idéologique de la République islamique d’Iran, et blessant quatre autres.
Israël a également ciblé une base de défense aérienne à Qadmus, dans la province de Tartous, selon l’OSDH. De son côté, dans une déclaration qui ne fait pas mention de ces frappes – publiée peu après minuit heure locale, dimanche 2 juillet –, l’armée israélienne a relevé “qu’un missile anti-aérien syrien avait été tiré depuis la Syrie vers Israël”.
“Le missile semble avoir explosé dans les airs au-dessus de la Palestine occupé e. Aucune instruction particulière n’a été donnée aux civils en Israël jusque-là”, a-t-elle poursuivi, précisant examiner les détails de l’incident.
Rafik Bakhtini