18e Sommet bancaire maghrébin : Kassali plaide pour un système bancaire complémentaire
La numérisation s’impose aux banques des pays maghrébins afin de mettre en œuvre une nouvelle architecture financière garante d’une meilleure intégration et inclusion financières. C’est en somme la conclusion principale à laquelle ont abouti les intervenants à l’ouverture ; ce lundi, de la 16e Assemblée générale et le 18e Sommet bancaire maghrébin, dédié aux « défis et perspectives de l’activité bancaire ».
Dans son intervention, le ministre des Finances, Brahim Djamel Kassali relève, tout de go, que les défis géostratégiques, économiques et de numérisation «imposent aux pays maghrébins de renforcer leur coopération, de hisser le niveau de l’invention et aboutir à une inclusion financière optimale à travers la numérisation des services bancaires ». Sur les efforts de chaque pays, M. Kassali assure que l’Algérie compte jouer un « rôle pionnier » dans l’accélération du développement économique et financier, et «œuvre à approfondir la coopération économique et politique, et la politique de dialogue et de concertation ».
A l’ensemble des participants, le ministre fait part de l’impératif de réactiver la coopération entre investisseurs notamment en cette période post-pandémie marquée également par une série de turbulences à l’échelle planétaire. Plaidant pour un « système bancaire complémentaire », le premier argentier du pays préconise un meilleur niveau de coopération pour faciliter l’investissement et la coordination entre les startups avec à la clé des services bancaires à
la hauteur des exigences de l’heure. Le tout, explique M. Kassali, s’inscrit dans le cadre d’une gouvernance financière et bancaire avec
une généralisation de la numérisation.
Mohamed Ait S