2021, une nouvelle année, de nouveaux espoirs
2020 est passé en coup de vent, un vent violent et meurtrier qui a emmené dans son sillage beaucoup d’hommes, de femmes, d’enfants, partout dans le monde. L’année 2020 a été synonyme de maladies, de misères, de crimes affreux, de hautes trahisons de la cause palestinienne par certains pays arabes, de reniements divers et de grandes passions contraires.
C’est une année qui ne nous a pas permis de regarder en arrière, occupés que nous étions à éviter surtout de tomber dans les différents pièges dressés devant nos pieds, des pièges posés par la maladie certes, mais les plus dangereux l’étaient par nos semblables.
Que ce soit de la part d’autres pays qui ont utilisé les armes les plus diverses et les plus meurtrières, ou de la part de certains de nos frères, pris dans le tourbillon infernal du déni de soi, de la trahison et des mensonges étatiques. Nous avons vécu au jour le jour, heureux d’aller dormir et heureux de nous réveiller le matin pour reprendre la route sur un tapis roulant qui ne nous menait pas bien loin.
Les derniers mois de l’année passée – ouf, elle est passée- ont été les plus durs pour les algériens entre la maladie tout court, la maladie du président, les peaux de bananes innombrables jetées sous nos pieds par les plus près et les plus lointains, pour des raisons diverses, alliant la politique belliqueuse de certains, le néocolonialisme d’autres et la trahison avérée des nôtres.
Malgré ces ténèbres épaisses, malgré les ornières et les difficultés, nous avons continué notre chemin, confiant en Dieu et en notre avenir, confiant en ces algériens qui, quoiqu’on en dise, se sont sacrifiés nuit et jour pour maintenir le train en marche, le remettant sur rails à chaque fois qu’il s’en écartait.
Quand les prémisses de la nouvelle année sont devenues visibles, l’Algérie a commencé à voir pointer une aube nouvelle, annoncée par la vidéo du président de la République qui annonçait sa guérison, son retour prochain au pays et la reprise de ses activités.
La pluie, signe de bonheur et de richesse, a fait un grand retour, pour effacer les plaies du passé et arroser notre terre et nos cœurs pour leur rendre la vie et l’espoir. Trois jours avant la fin de l’année 2020, le président Tebboune était de retour et, sans même souffler, reprit les choses en mains. Le soulagement des Algériens n’avait d’égal que le désarroi de leurs ennemis de toujours, les sourires pouvaient refleurir sur les lèvres et l’espoir éclairer nos visages.
Tous les citoyens algériens attendent les grandes décisions annoncées pour reprendre la marche vers l’Algérie nouvelle, l’Algérie promise, une Algérie où règnera la liberté, l’égalité, la justice et dont les richesses profiteront en premier lieu à ses enfants, tous ses enfants, sans exclusive.
Aujourd’hui, c’est le premier jour d’une nouvelle année, d’une nouvelle ère aussi pour l’Algérie, la neige est annoncée, les pluies bénéfiques aussi, la pandémie devrait reculer devant la volonté des hommes et des femmes que rien, ne peut faire plier.
L’Algérie, notre pays, se trouve devant d’importantes échéances, nous obligeant à nous serrer les coudes, à nous entendre dans notre diversité, à nous aimer et à nous comprendre, pour que l’Espoir, annoncé par tout ce qui arrive, nous guide vers le meilleur, vers l’amour du prochain, vers l’amour du pays, vers le travail salvateur et vers une vie meilleure où chacun de nous apportera sa pierre au grand édifice de l’Algérie.
Tahar Mansour