Nouveaux massacres de masse impunis à Gaza. Selon le Croissant-rouge palestinien, cinq personnes ont été tuées mardi 16 juillet dans une frappe terroriste sur l’école Al-Razi, administrée par l’ONU, dans le camp de réfugiés de Nousseirat, dans le centre de la bande de Gaza. Dix-sept autres sont mortes dans une frappe ayant visé une station-services à Al-Mawasi, selon le ministère local de la Santé. Les diplomaties françaises et américaines ont dénoncé le nombre de victimes civiles, sans que de nouvelles mesures ne soient prises pour contraindre l’entité israélienne au cessez-le-feu. Plus de vingt nouvelles victimes ont péri, mardi 16 juillet, dans les raids incessants de l’armée israélienne sur la bande de Gaza. Cinq personnes ont été tuées dans une frappe sur l’école Al-Razi, administrée par l’ONU, dans le camp de réfugiés de Nousseirat (centre), selon le Croissant-rouge palestinien, qui avait fait état dans un premier temps de huit morts. Dix-sept autres personnes ont été tuées dans une frappe ayant visé une station-service à Al-Mawasi, indique de son côté le ministère local de la Santé. Samedi dernier, déjà, Israël a lancé une frappe sur un quartier densément peuplé, présenté jusque-là comme une zone sécurisée faisant au moins 90 morts (dont la moitié d’enfants) et 300 blessés. Dans la foulée, dénonçant des « massacres » commis par Israël « contre des civils non armés » dans la bande de Gaza, un dirigeant du Hamas a annoncé dimanche que le mouvement suspendait sa participation aux négociations indirectes mais était « prêt » à revenir à ces discussions lorsque le gouvernement israélien ferait preuve d’une « volonté sérieuse » d’aboutir. En attendant, le bourreau Netanyahu et ses complices, assurés d’une totale impunité à cause de la protection américaine, poursuivent leur impitoyable « œuvre » d’épuration ethnique sous l’œil passif et complice de la planète entière.
Kamel Zaidi