65e anniversaire de l’assassinat de Larbi Ben M’hidi : Les « Sages » ne meurent jamais
« Larbi Ben M’hidi est l’âme de la résistance, fanatique, illuminé, il ne vit que pour l’indépendance de l’Algérie. Si j’avais 10 hommes de sa trempe dans mes troupes, j’aurais conquis le monde ».
Dixit le général Bigeard en reconnaissance la valeur, au calme et au courage du martyr Larbi Ben M’hidi dont l’Algérie célèbre le centenaire de sa naissance (1923-2023) et le 66e anniversaire de sa mort.
Une cérémonie organisée au domicile parental à Douar El Kouahi, près d’Aïn M’lila dans la wilaya d’Oum El-Bouaghi, en présence de la sœur du chahid Larbi Ben M’hidi, Mme Drifa Ben M’hidi, de moudjahidine, ainsi que des représentants de la société civile. Dans son allocution commémorative, le ministre des moudjahidine et des ayants droits,
Laid Rebiga, a mis l’accent sur les qualités du rappelé les qualités du « Hakim » (le Sage). « Il fut un responsable soucieux du recouvrement de la dignité dans la responsabilité » a témoigné le ministre, soulignant que « la mémoire nationale a été et demeure le ciment de l’unité du peuple et l’arme par laquelle s’impose la pérennité de la Nation ».
Dans son message, le ministre a souligné que « ce message éternel est sacré, il nous guide vers l’élévation et le devoir de suivre la voie des nobles fils de cette patrie, de s’inspirer de leurs valeurs, de resserrer nos rangs et de s’acquitter de nos responsabilités en toutes circonstances ».
Aussi, a-t-il exhorté, « les Algériennes et les Algériens à ne pas se détourner de l’héritage glorieux que ces héros nous ont légué, qui donne tout son sens et sa grandeur à l’histoire de l’Algérie », ajoutant qu’«ils ont posé les fondements sur lesquels repose aujourd’hui l’Etat national indépendant, qui a triomphé de toutes les secousses et les épreuves et résiste par le renouveau, grâce à la référence constante à Novembre ».
En effet, Larbi Ben M’hidi est « un exemple du jeune dirigeant perspicace qui a joué un rôle important dans l’adhésion des moudjahidine aux rangs de l’Armée de libération nationale (ALN) et la mobilisation dans l’action révolutionnaire », de par sa contribution à faire entendre la voix de la Révolution à l’intérieur et à l’extérieur. Le Chahid qui comptait parmi les dirigeants du congrès de la Soummam, s’est rendu par la suite à la région centre pour diriger “la bataille d’Alger”, avant de tomber au champ d’honneur.