78ème session du Comité exécutif de l’Union Parlementaire Africaine : « l’Algérie a éliminé le phénomène de la violence et du terrorisme par la paix et la réconciliation nationale »
Le Conseil de la Nation participe à la 78e session du Comité exécutif de la 44ème conférence de l’Union Parlementaire Africaine qui se tient à Victoria Valls (Zimbabwe), du 5 au 10 novembre courant, à laquelle ont pris part M. Mohamed Salmi, sénateur, membre du Comité exécutif de l’UPA et M. Moulay Saadoun, sénateur et qui se penche sur les mesures à prendre dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent.
Deux thèmes principaux seront abordés lors des réunions des organes de l’Union parlementaire africaine :
– La Contribution des parlements à la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent et comment en atténuer les effets par une bonne gouvernance démocratique. (Commission des affaires politiques).
– Les répercussions économiques et sociales du terrorisme sur les populations (commission des questions économiques et du développement durable).
Le représentant de l’Office des Nations Unies contre le terrorisme fera un exposé sur les mécanismes de coordination de l’action parlementaire dans le domaine de la lutte contre le terrorisme pour une plus grande efficacité.
Lors de sa participation au débat, M. Mohamed Salmi, membre du Comité exécutif de l’Union parlementaire africaine a souligné que : « L’Algérie a adopté, dans sa politique d’élimination du phénomène de la violence, de l’extrémisme et du terrorisme qui a touché le pays, l’approche de la paix et de la réconciliation nationale. Des décrets exécutifs et des arrêtés présidentiels ont signés et mis en œuvre pour l’application de la loi sur la paix et la réconciliation nationale. Les dispositions qui ont été élaborées dans le cadre de cette loi ont effectivement contribué à maintenir les individus impliqués dans des affaires liées au terrorisme loin des idées extrémistes et des schémas fondamentalistes radicaux ».
Il continua en ajoutant que: « La réconciliation nationale dans l’expérience algérienne ne signifie pas seulement soutenir une culture de la paix, du dialogue, de la coexistence et raviver l’esprit de citoyenneté, mais signifie également mener des réformes politiques et de développement profondes qui ont touché des secteurs vitaux du pays, fait bouger la roue du développement et fondé une Algérie nouvelle qui remporte un difficile pari. En plus, une nouvelle prise de conscience a vu le jour qui a su résister au courant de violence et de divisions qui a balayé de nombreux pays du monde ».
Tahar Mansour