A cause de ses cuisants échecs diplomatiques : Macaron pleurniche et se plaint de « l’Etat profond »
Macron est un nourrisson sur le plan politique. La pleine maturité dans ce domaine ne s’acquiert qu’à la cinquantaine, voire plus. La trahison » de son prédécesseur à ce poste suprême e lui a été d’aucun secours. Son ingratitude crasse à l’endroit de Hollande le dispute allègrement à la platitude de son bilan. Mais, comme c’est le désert en face de lui à cause d’une « démocratie » qui a éliminé les élites et nivelé par le bas le personnel politique hexagonal, Macron a toutes les chances de décrocher un second mandat, in extremis certes, histoire de finir d’enfoncer son pays en se mettant au service des puissants lobbies financiers, sans se soucier le moins du monde du niveau de vie en constante dégringolade de son propre peuple. Sur le plan diplomatique, il pleurniche comme un bébé pour maquiller ses échecs cuisants et nombreux. Il accuse au passage l’Etat profond d’avoir entravé ses actions et manœuvres. Laurent Bigot, ex-diplomate au Quai d’Orsay entre 1997 et 2003, désormais délié du droit de réserve, le dit à Sputnik sans retenue aucune. En réponse au célèbre discours de Macron fait devant les diplomates, la réponse de Bigot est franche et sans ambages : « C’est de la pleurniche. Il reconnaît publiquement qu’il n’y arrive pas. Il reconnaît tout simplement son impuissance et peut-être son incapacité. Un chef n’a pas à se plaindre publiquement. Il prend les décisions qu’il a à prendre et il nomme les personnes qu’il veut nommer. Se plaindre, c’est un comportement immature ». Et pan sur le bec ! ce diplomate explique par exemple qu’à l’égal de Sarkozy, Macron privilégie les approches binaires. Ou c’est oui, ou c’est non, ou bien noir ou blanc. Or, au contraire des militaires, qui foncent habituellement dans le tas sans réfléchir plus avant, les diplomates fournissent systématiquement des réponses nuancées, avec plusieurs options à la clé. Et, pour ne pas arranger les choses, Le Drian, prise de guerre de « La République en marche » dans le camp socialiste, ne fait que gérer ses petites affaires familiales en se servant de son poste de ministre des Affaires étrangères tel que rapporté par Jeune Afrique dans une enquête très fouillée d’une dizaine de pages. Plus grave encore, Macron a de son côté mis en place une cellule diplomatique à l’Elysée, laquelle a carrément court-circuité le Quai d’Orsay. Hormis l’humiliation de l’affaire des sous-marins français qui devaient être vendus à l’Australie, Paris assume une énorme part de responsabilité dans les bourbiers libanais et malien, ainsi que dans ses relations paternalistes et, désormais, conflictuelles avec le continent africain. Le bilan nul de Macron, aussi bien à l’interne qu’à l’externe, oblige les français à boire leur déconvenue jusqu’à la lie. Entre la peste zemmourienne et le choléra macronien, aucun autre choix n’est désormais permis. Ainsi va la « démocratie » hexagonale, basée sur la « médiocratie », cette sorte de nivellement par le bas à la française
Mohamed Abdoun