A la veille de la réunion ministérielle sur la Libye : Dense activité de Lamamra
Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, a eu une dense activité ce dimanche, à la veille de la réunion ministérielle des pays du voisinage sur la Libye durant laquelle, les débats porteront essentiellement sur de la situation politique et sécuritaire en Libye à l’approche des élections générales de décembre 2021 devant mettre fin à une longue crise politique et institutionnelle dans ce pays pétrolier.
Ainsi, le chef de la diplomatie algérienne, s’est entretenu ce dimanche, avec le Commissaire aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité de l’Union africaine, Bankole Adeoye, avec lequel il a évoqué la crise en Libye et plusieurs autres questions africaines.
Dans une déclaration à la presse à l’issue de ces discussions, le Commissaire Adeoye a loué le leadership de M. Lamamra, exprimant sa «profonde gratitude» au ministre pour son initiative panafricaine pour le rétablissement de la paix en Libye et à laquelle l’Union africaine est appelée à y contribuer.
Selon le chef du CPS de l’UA, l’entretien avec le chef de la diplomatie algérienne a constitué l’opportunité pour discuter de plusieurs questions africaines et régionales, y compris en Afrique du Nord.
Ramtane Lamamra s’est également entretenu avec son homologue tunisien, Othman Jerandi avec lequel il a évoqué l’élaboration d’une feuille de route au titre des prochaines élections en Libye.
Dans une déclaration à la presse à l’issue des entretiens, M. Jerandi a précisé qu «’il est question d’une feuille de route, et nous sommes en Algérie pour passer en revue la situation en Libye et la possibilité d’aider les frères libyens afin d’aller vers l’exécution de ladite feuille et converger autour des moyens idoines pour parvenir à ces échéances».
«Les pays du voisinage souhaiteraient que la Libye retrouve sa place et joue son rôle dans la stabilité de la région», a-t-il soutenu, indiquant qu’«il existe un très grand environnement géopolitique, et nous sommes tenus d’en parler».
L’Algérie et la Tunisie coordonnent toujours leurs positions, a ajouté le ministre exprimant son souhait que «tous les pays de région adhérent à ce processus (…) car les défis sont désormais nombreux et quiconque ne pourra les relever seul».
Les positions de l’Algérie et la Tunisie «s’entendent toujours (…) nos relations sont bonnes à traves l’histoire et devront, conformément aux instructions des deux présidents, être davantage renforcées, développées et approfondies», pour devenir «véritablement stratégiques».
«Nous en sommes à +l’étape+ de coordination stratégique entre les présidents de deux pays», a déclaré le chef de diplomatie tunisienne.
Le ministre tunisien a relevé les contacts entre les deux pays sur «le moindre détail» concernant les relations bilatérales et les questions régionales et internationales».
«Il est indispensable que les pays limitrophes puissent se réunir pour aider la Libye à parachever le processus politique de la réconciliation nationale», déclarait récemment M. Lamamra, notant que le règlement de la crise libyenne doit être par les Libyens».
Dj. Am