Abdelaziz Medjahed,
« Le droit des peuples à leur autodétermination est une chose sacrée pour l’Algérie »
Pour le nouveau D.G de l’INESG, il ne peut y avoir de grand Maghreb sans le règlement définitif de la cause sahraouie, qui, selon lui, constitue le ciment de l’unification de ce grand ensemble du Maghreb des peuples.
Allant dans son argumentaire, lui le spécialistes des questions stratégiques, il rappelle la réflexion du défunt président Houari Boumediene qui disait : « la liberté des peuples sert de ciment à l’unification » faisant allusion à la politique colonialiste du Maroc qui refuse d’admettre l’existence du peuple sahraoui en écrasant toute revendication allant dans le sens du recouvrement de son indépendance.
Ce qui permet, selon Abdelaziz Medjahed, de déduire que « la construction du grand Maghreb des peuples est tributaire de l’accession du peuple sahraoui à son indépendance ».
Et de finir par évoquer la position inaliénable de l’Algérie qui soutient la cause sahraouie et qui en fait même un de ses crédos. « L’Algérie n peut pas être contre la volonté des peuples, a affirmé Abdelaziz Medjahed pour réitérer la position indéfectible de l’Algérie à l’égard des peuples en combat pour leur indépendance.
C’est un trajectoire historique depuis de lustres de notre politiques extérieure et qui n’est pas prête de virer de bord », selon le D.G de l’INESG qui répondait à la question de savoir la position de l’Algérie à l’égard de la normalisation de certain pays arabes avec l’entité sioniste.
« L’Algérie est contre toutes le injustices », a-t-il lancé faisant allusion à la politique d’extermination d’Israël à l’égard du peuple palestinien » Raison pour laquelle, l’Algérie qui soutient également, et ce depuis des lustres la lutte du peuple palestinien contre l’occupant israélien, ne peut aujourd’hui faire comme si de rien n’était et aller à la rencontre de ceux qui cherchent par tous le moyens à déraciner le peuple palestinien de ses terres .
Cette position, réitérée à chaque fois que l’occasion se présente, est à l’honneur de notre pays.
« Nous sommes contre le injustices, a lancé Abdelaziz Medjahed , avant d’ajouter que « le droits des peuples à leur autodétermination est une chose sacrée pour l’Algérie ».
Pour la précision, le choix porté sur ce nouveau directeur général en est une preuve de l’intérêt particulier et de l’attention extrême qu’accorde le président de la République et nous accordons en tant que gouvernement à ce prestigieux édifice scientifique », avait affirmé le premier ministre Abdelaziz Djerad à l’occasion de l’installation de Abdelaziz Medjahed, à la tête d l’INESG .
Force est de rappeler également que l’ancien directeur de l’Académie inter-armes de Cherchell avait été nommé, il y a quelques mois, conseiller auprès du président de la République chargé des questions de sécurité.
Ferhat Zafane