Abdelbaki Benziane, ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique à La Patrie News « L’enseignement supérieur doit répondre aux besoins de l’économie et de l’industrie »
Abdelbaki Benziane, ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique est un alchimiste dans le sens le plus moderne du terme.
Grâce à sa gestion éclairée et prospective, il est en train de faire entrer l’université algérienne dans un âge d’or comme jamais elle n’a connu depuis l’indépendance algérienne.
Issu de ce secteur élitiste, qu’il connait sans doute mieux que personne, le secret de sa gestion dont les résultats probants sont désormais admis par tous, repose sur des éléments clés fort simples à décliner. Simples certes mais pas du tout à la portée de tous.
La communication et la concertation sont en effet des instruments à double tranchant que seuls des leaders hautement compétents peuvent prétendre maitriser.
Ce ministre, qui tranche nettement avec ses prédécesseurs, est avant tout un homme de terrain. Un homme qui n’hésite jamais à descendre bravement dans la fosse aux lions.
Dans les 26 wilayas qu’il a déjà visitées, il convoque systématiquement des assemblées générales dans lesquels tout le monde a droit à la parole, depuis les chercheurs de haut niveau jusqu’aux agents manutentionnaires en passant par les étudiants, les enseignants et les agents techniques et administratifs.
Sa mémoire phénoménale lui permet d’avoir réponse à tout dans cet exerce périlleux. Cette prise de risque lui permet d’obtenir l’adhésion de toutes et de tous, ce qui est rarissime dans un milieu aussi volatile et insaisissable que peut l’être n’importe quelle université dans le monde.
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Ce secteur, qui a déjà formé plus de cinq millions de diplômé universitaires, et qui en reçoit en moyenne près de 400.000 supplémentaires chaque année, est en passe d’opérer une salvatrice jonction entre les secteurs économique et industriel.
Les formations de pointe se font à la carte. L’université algérienne joue un rôle prépondérant dans cette relance économique en cours, mais aussi dans l’édification de la nouvelle Algérie, tel que promise par le président Tebboune.
Cette vision prospective promet et permet une formation d’élite dans des domaines où se posent avec acuité les défis immédiats de l’heure, tels que l’électronique, l’informatique…
Loin d’être en reste, les œuvres sociales suivent allègrement cette marche forcée, mais voulue et soutenu par tous. Une notable amélioration quantitative et qualitative des conditions d’hébergement des étudiants est relevée de saison en saison, et de jour en jour même.
Car l’autre secret de ce ministre qui croit fermement en l’œuvre qu’il est en train d’accomplir, tient dans l’autoévaluation régulière de ce qui a été accompli et de ce qui doit encore l’être.
Si le classement des universités algériennes à l’échelle mondiale s’améliore, ce n’est certainement pas le fruit du hasard. Même les chercheurs sortent désormais de l’anonymat, s’intègrent au secteur économique et à la fonction publique et voient par conséquent leurs conditions sociales s’améliorer de façon substantielle.
La mue de l’université algérienne donnera naissance en 2030 à un secteur n’ayant rien, ou en tous cas pas grand-chose, à envier aux universités les plus en vue de par le monde. Non ce n’est pas un rêve.
C’est même pour demain… dans ce passionnant entretien filmé, Abdelbaki Benziane détaille les grandes lignes de son plan d’action ainsi que sa vision prospective. La tête dans les nuages, peut-être, mais les pieds fermement ancrés sur sol. « une place pour les rêves, mais les rêves à leur place ».
Mohamed Abdoun