Abdelkader Bengrina : « Nous refusons toute période de transition »
Abdelkader Bengrina, président du mouvement El Bina, a affirmé ce lundi 6 décembre que son parti soutenait « un consensus national des forces représentatives de la nation algérienne ».
« Depuis les déclarations du président français Emmanuel Macron sur des affaires nationales, des voix se sont élevées pour réclamer de nouveau une période de transition. Sans parler de la santé du président de la République à qui nous souhaitons un prompt rétablissement, le mouvement El Bina affirme qu’il est pour tout consensus national des forces représentatives de la nation algérienne », indique un communiqué.
L’ancien candidat à la présidentielle de 2019 a signifié, dans ce sillage, qu’il refuserait, ainsi que son parti, « tout période de transition ». Une période qui imposera « une tutelle » à « la volonté populaire ».
« Si nous restons inscrits dans la voie constitutionnelle, ce n’est pas parce que c’est la bonne voie, mais c’est plutôt parce que c’est la voie de la sécurité », ajoute-il.
Abdelakader Bengrina, qui dit être conscient des dangers qui guettent l’Algérie, a appelé à consolider le front intérieur et la cohésion du tissu sociétal.
Il a également appelé à rejeter la division, notamment par un dialogue qui sera sous la responsabilité du pouvoir, ainsi que répondre aux aspirations de la jeunesse algérienne.
Enfin, le président du mouvement El Bina a fait savoir que « les chapitres de la corruption politique et financière (de l’ancien régime) n’ont pas encore été dévoilés ».
Skander Boutaiba