Abdelmadjid Chikhi : « La non-réticence à la connaissance historique contribue à renforcer la préservation de la mémoire nationale »
En marge de la célébration de la journée nationale de Chahid, le directeur général des Archives nationales et conseiller chargé de la mémoire auprès de la présidence, Abdelmadjid Chikhi, a déclaré que les juristes peuvent aider les historiens à comprendre la composition des institutions venues opprimer les citoyens algériens, affirmant que la non-réticence à l’égard des connaissances historiques contribue à renforcer la préservation de la mémoire nationale.
Dans ce sillage, Abdelmadjid Chikhi a souligné que la nécessité de retourner étudier les institutions et de les soumettre aux historiens pour cristalliser le texte historique dans la légalité et les crimes de colonisation, permettra aux citoyens de connaitre et de comprendre les instituions et reconnaitre les crimes coloniaux.
Abdelmadjid Chikhi a évoqué l’importance de l’histoire nationale et de la nécessité de son enseignement aux jeunes générations qui doivent préserver ce lien sacré avec leur glorieux passé et l’histoire révolutionnaire de leur pays libéré au prix d’immenses sacrifices et de souffrances endurées pendant plus d’un siècle.
Dans le même sillage, M. Chikhi rappelle que « actuellement, notre plus grand problème, c’est la spécialisation, avant nous avons étudié l’histoire et la géographie ensemble, aujourd’hui elles sont séparées, ce n’est pas faisable, car l’historien qui n’étudie pas la géographie ne peut pas exercer correctement son métier, parce que la science est inséparable, comme notamment la sociologie et la psychologie », précise-t-il.
Enfin, Abdelmadjid Chikhi, a rappelé que le colonialisme avait détruit toutes les institutions existantes en Algérie.
Yahia Maouchi