Abdelmadjid Tebboune : tout près des algériens
Jamais peut-être un président algérien n’a été aussi près de son peuple qu’Abdelmadjid Tebboune. Les marques de sympathie et de soutien n’ont jamais manqué de la part de la majorité des algériens, surtout durant les moments difficiles, et ils ont été nombreux, qu’a eu à traverser le président de la république, Abdelmadjid Tebboune, depuis son élection. Malgré certaines voix discordantes à la solde d’officines obscures qui ne veulent que nuire à l’Algérie, malgré les campagnes insidieuses menées par ces mêmes officines par le biais de traitres qui veulent nuire à leur pays et aux leurs, malgré les soubresauts de la bête immonde qui a mené une véritable rapine sur les richesses nationales, le peuple algérien a toujours soutenu et encouragé son président.
De son côté, le président Tebboune n’a lésiné sur aucun effort pour montrer qu’il était à l’écoute des citoyens et, surtout, qu’il ne leur cachait rien, rompant ainsi avec l’opacité maladive qui a caractérisé l’exercice du pouvoir en Algérie depuis l’indépendance.
Malgré les circonstances dramatiques qui ont parsemé le parcours du président de la république, il a aussi réussi à faire renaitre ne serait-ce qu’un peu de la confiance perdue entre le pouvoir et le peuple. Il y a des décisions difficiles à prendre, mais lorsqu’elles sont justifiées par l’intérêt général et, surtout, expliquées de manière transparente, tout le monde les accepte et les encourage. Les récentes arrestations de hirakistes puis d’étudiants qui ont triché au bas et qui ont été condamnés par la justice en font partie car, malgré tout ce qui se dit dans les réseaux sociaux, tout le monde s’accorde pour dire que l’Etat doit asseoir son autorité pour éviter l’anarchie.
Mais, une fois cette autorité mise en œuvre, qu’elle est acceptée par tous, le président de la république peut faire preuve de magnanimité et utiliser son pouvoir de grâce pour pardonner à ceux qui se sont trompés ou qui ont ét trompés, pour qu’ils puissent réintégrer la société et éviter à l’avenir de refaire la même chose.
C’est ce qui vient de se passer avec une grâce complémentaire à celle du 4 juillet décidée à l’occasion du 59ème anniversaire de l’indépendance, une grâce complémentaire qui a touché jusqu’à maintenant 104 condamnés dans le cadre de leur participation au hirak après les interdictions des marches ou qui ont triché alors qu’ils passaient leur baccalauréat.
Ce geste, très fort symboliquement, rapproche encore plus le président de la république des citoyens, heureux d’accueillir leurs enfants à la veille d’un Aïd qui aurait été incomplet sans eux. La symbolique de ce geste explique à elle seule qu’un président de la république est aussi un père, qu’il ressent ce que ressentent les autres et qu’il comprend la détresse de tous ces parents dont l’enfant a fauté pour essayer d’avoir une place au soleil.
Ceux qui ont été arrêtés alors qu’ils participaient au hirak ne sont pas des bandits de grands chemins ni des traitres, ce sont de jeunes algériens qui ont cru bien faire, à qui on a fait croire certaines choses. Cette grâce représente pour eux une chance inouïe pour réintégrer la société et œuvrer à l’édification d’une Algérie Nouvelle, faite d’amour, d’égalité des chances, de sacrifices aussi, de sincérité, d’abnégation et de travail.
C’est le message très fort que veut faire passer le président Abdelmadjid Tebboune, en effaçant les erreurs simples, des erreurs qui sont autant de leçons à apprendre et en donnant à tous ces jeunes l’occasion de se racheter, de participer à la construction de leur pays, à être sincères avec eux-mêmes et avec les autres.
C’est ainsi que les grandes Nations se construisent, avec le pardon et le retour, l’Algérie entame son chemin, que tout le monde pose sa pierre pour cet édifice qui nous abritera tous et qui nous permettra de conserver notre fierté, notre liberté, notre pays et notre algérianité.
Tahar Mansour