La Chambre de commerce et d’industrie a tenu ce mercredi, une journée d’étude sur les facilitations douanières accordées aux opérateurs économiques pour l’export. Rabeh Charef, président de la CACI-Boumerdes a salué l’appui des douanes et d’Algex pour l’accompagnement des entreprises algériennes pour dynamiser l’économie nationale, protéger l’économie nationale, promouvoir les exportations hors hydrocarbures.
Le même responsable estime que des efforts supplémentaires sont nécessaires pour atteindre l’objectif d’exporter un volume de 13 milliards dollars hors hydrocarbures. Intervenant lors de cette journée, Amira Ghazli, inspecteur divisionnaire à la Direction générale des Douanes a égrené les conditions nécessaires pour l’export, citant, pour la marchandise, la domiciliation bancaire obligatoire pour les ventes définitives, et, d’autre part, le système des Opérateurs économiques agréés.
A travers son programme de modernisation, l’administration des douanes s’est engagée dans une politique de partenariat tant avec les entreprises économiques qu’avec les autres intervenants dans la chaîne du commerce extérieur pour répondre aux défis de la mondialisation de l’économie, la libéralisation des échanges internationaux et la promotion de l’investissement.
Dans son intervention, Mme Ghazli cite également le circuit vert qui est mécanisme de facilitation des opérations de dédouanement des marchandises, lequel rationalise le contrôle douanier et minimise l’intervention humaine dans les procédures de dédouanement par l’exploitation des techniques modernes de gestion de risque, d’accélération des procédures, et de fluidité des opérations du commerce extérieur.
De son côté, M. Bouadhma, représentant d’Algex, a cité notamment la cellule d’écoute des exportateurs qui s’inscrit en droite ligne avec les orientations du Président Tebboune portant numérisation.
Dans son intervention, le même responsable incite les opérateurs à s’inscrire dans cette optique d’export qui «n’est plus un choix» car, dit-il, avec la Zone de libre-échange africaine et l’éventuelle entrée de l’Algérie à l’OMC, «les barrières tarifaires vont disparaître et les entreprises engagées à l’export pourront, même avec des produits internationaux, se maintenir».
Mohamed Ait S.