Acheminer le gaz algérien par l’Espagne vers une destination tierce pourrait aboutir à la rupture du contrat : Alger répond indirectement à Alvarez et Sanchez
Tout acheminement de gaz naturel algérien livré à l’Espagne, dont la destination n’est autre que celle prévue dans les contrats, sera considéré comme un manquement aux engagements contractuels, et par conséquent, pourrait aboutir à la rupture du contrat liant la Sonatrach à ses clients espagnols, a indiqué mercredi le ministère de l’Energie et des mines dans un communiqué. Le ministre de l’Energie et des mines, Mohamed Arkab, a été informé “ce jour par message électronique, par son homologue espagnole, Mme Teresa Ribera, de la décision de I’Espagne d’autoriser le fonctionnement, en flux inverse, du Gazoduc Maghreb Europe (GME). Selon la ministre espagnole, cette opération interviendra ce jour ou demain”, précise le communiqué A cet effet, ajoute la même source, le ministère de l’Energie et des mines tient à préciser que tout acheminement de “quantités de gaz naturel algérien livrées à l’Espagne, dont la destination n’est autre que celle prévue dans les contrats, sera considéré comme un manquement aux engagements contractuels, et par conséquent, pourrait aboutir à la rupture du contrat liant la Sonatrach à ses clients espagnols”. Il s’agit là d’une réponse ferme et catégorique tant à la trahison de Pedro Sanchez, président du gouvernement espagnol, qu’à son chef de la diplomatie José Manuel Alvarez. Il va sans dire en outre que c’est le Maroc qui est visé par cette ferme mise en garde.