Affaire de l’enseignant décapité : le président Tchétchène condamne, mais…
Si l’émotion est vive en France, suite à la décapitation de Samuel Paty, professeur dans un collège de Conflans-Sainte-Honorine et les réactions en chaine de condamnations de cet acte barbare et innommable, partout dans le monde, le président tchétchène Ramdan Kadyrov , dans un message publié samedi en fin de soirée condamné cet attentat et se dit opposé « à toute forme de terrorisme », il n’a pas manqué, par ailleurs, d’adresser des piques à la France.
S’il qualifie les caricatures de Mahomet et leur présentation dans une classe de « provocation », le président tchétchène considère que « La société française parle de démocratisme (sic) mais a une attitude inadmissible envers les musulmans », écrit-il. Et de rappeler que « Ce n’est pas la première fois que la France se décharge de tous ses problèmes sur les Tchétchènes », estime-t-il encore, chose d’autant plus inacceptable que le terroriste « a passé l’essentiel de sa vie en France », ne visitant, selon lui, la Tchétchénie qu’une seule fois, à l’âge de 2 ans. « Abdoullakh , a grandi avec des Français, parlé et écrit dans leur langue. Et il a sans doute agi en conscience, en prenant en compte le fait que cet Etat n’écoute pas les croyants. »
Ferhat Zafane