Affaire dite du Zelige : Les Marocains reviennent à la charge
Dans le conflit l’opposant à l’équipementier sportif Adidas après que ce dernier ait mis sur le marché un maillot de l’équipe nationale de football aux motifs du Zelige du Mechouar de Tlemcen, le royaume a pourtant été remis à sa place.
Mais les Marocains ne s’avouent jamais vaincus. Ils continuent encore à « jouer » sur un terrain, qui n’est pas le leur.
Cette fois-ci, c’est le ministre marocain de la Jeunesse, de la culture et de la communication, Mohamed Mehdi Bensaid, vient, nous dire sur un plateau TV ; que « son ministère avait pris contact avec la marque allemande à propos du motif de Zellige marocain présent sur le maillot de l’équipe algérienne de football ».
Rien que ça. Versant dans le mensonge, le même ministre est allé jusqu’à affirmer que la firme allemande a « demandé de patienter jusqu’à la fin de la prochaine Coupe du monde 2022, pour discuter sérieusement du maillot qui fait polémique ».
Pour les Algériens, en tout cas, l’affaire (si c’en est une) est close. L’équipementier sportif a déjà indiqué dans un communiqué rendu public début octobre que « suite à des discussions entre Adidas et le ministère marocain de la culture, nous pouvons confirmer une résolution positive du récent problème des maillots de football » portés par la sélection de l’Algérie.
Bien avant cette date déjà, Adidas mis en demeure par écrit par le ministère marocain de la Culture avait pour rappel, été ferme dans sa réponse concluant que son nouveau maillot (de l’équipe nationale) incriminé « s’inspirait des motifs visibles dans le palais de Mechouar, à Tlemcen, dans le nord-ouest de l’Algérie ».
Ne sachant sur quel pied danser suite à ce revers, les Marocains, avaient supplié l’équipementier sportif de ne pas commercialiser le maillot en question au royaume.
A quoi riment alors ces gesticulations si ce n’est faire diversions et impasse sur les vrais problèmes dans lesquels patauge le peuple marocain. Par ailleurs, l’Algérie appréhende les tentatives d’appropriation de la part de pays tiers, de son patrimoine culturel. Du couscous, héritage commun de l’ancienne Numidie, à la musique Raï, née dans l’ouest algérien, en passant par le Chaâbi et le « Karakou » algérois, la liste des biens culturels immatériels, dont la paternité est disputée à l’Algérie, ne cesse de s’allonger.
Y.Y