Affaire du mineur Chetouane : arrêtez vos attaques nauséabondes !
Décidément, ils font feu de tout bois, ils marchandent tout, ils étalent leur fiel nauséabond sur tout ce qui a trait à l’Algérie. L’affaire du mineur Chetouane continue d’alimenter les colonnes de tous les ennemis de l’Algérie, particulièrement ceux qui n’arrivent pas à voir l’Algérie enfin sur ses pieds.
C’est un site électronique, connu pour se focaliser sur tout ce qui peut faire mal à l’Algérie qui vient de pondre une aberration sous le titre de : « l’affaire du mineur Said Chetouane s’internationalise ». Selon ce site, c’est le bureau de Paris de l’UNICEF qui aurait reçu une lettre remise par une délégation du Comité algérien contre la torture et les conditions carcérales inhumaines. C’est suite à un rassemblement devant le siège de cet organisme onusien à Paris que la délégation menée par une franco-algérienne (sic) que la lettre a été remise.
Mais quelles sont les missions de l’UNESCO ? Réponse de l’organisme : « L’UNESCO est l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture. L’UNESCO cherche à instaurer la paix par la coopération internationale en matière d’éducation, de science et de culture. Les programmes de l’UNESCO contribuent à la réalisation des objectifs de développement durable définis dans l’Agenda 2030 adopté par l’Assemblée générale des Nations Unies en 2015 ». Ce n’est pas la Cour de Justice Internationale ni le TPI.
Dans le corps de l’article, si nous pouvons l’appeler ainsi, l’auteur affirme que « Said Chetouane est placé dans un centre spécialisé pour la protection de l’enfance », il oublie de préciser que c’est une décision de justice qui a été prise dans le cadre de lois bien connues et dans la légalité la plus stricte. Plus loin dans le texte il écrit : « sa mère n’a pas tardé à réagir pour implorer les autorités à libérer son fils », mais son fils n’est pas en prison, il a été placé dans ce centre pour être protégé contre ceux qui l’ont utilisé pour porter atteinte à un corps constitué qui ne faisait que son travail.
Mais cet auteur omet de dire que le jeune Chetouane a été retrouvé à Alger, au milieu des rassemblements, à plus de vingt kilomètres de chez lui, seul, ou plutôt avec ceux qui l’ont poussé dans la mauvaise voie. Il était sans sa mère alors qu’une décision de justice avait été rendue la veille pour le remettre à sa mère qui devait l’accompagner dans tous ses déplacements afin de veiller sur lui. C’est cela qui a mis en branle la justice une deuxième fois pour constater que l’enfant était en danger moral (et même physique), en compagnie d’adultes qui lui sont totalement étrangers et qui sont connus des services de sécurité.
Ceci nous fait retourner vers la France d’où cette affirmation est venue : la loi française n’autorise-t-elle pas les autorités judiciaires à placer des mineurs dans des centres de protection de l’enfance lorsqu’il est constaté qu’ils sont en danger moral ? Nous leur rappelons que la loi française stipule que : En France, le placement est réglementé par le Code civil, qui prévoit (article 375 du Code civil) que « si la santé, la sécurité ou la moralité d’un mineur non émancipé sont en danger, ou si les conditions de son éducation ou de son développement physique, affectif, intellectuel et social » sont gravement compromises ».
Clair, net et précis ! Et si nous nous référons aux chiffres, nous rappellerons à ce monsieur qu’en 2016, il y avait 311 860 enfants en danger moral placés dans les centres de protection de l’enfance en France.
Quelqu’un a-t-il crié au scandale ? Quelqu’un a-t-il voulu saisir l’ONU ou un de ses démembrements pour les ‘libérer’ ? Non, au contraire, c’est dans l’intérêt de ces enfants pour éviter qu’ils dévient et qu’ils soient la proie de criminels notoires qui les utilisent dans leurs manigances et leurs projets criminels. C’est la même chose dans tous les pays du monde.
Alors, pourquoi seulement l’Algérie qui n’aurait pas le « devoir » et le « droit » de venir en aide à ses enfants mineurs qui se trouvent en danger moral ? Pourquoi faudrait-il que des voix off veulent-elles s’ériger en défenseurs des droits de l’homme contre l’Algérie qui ne fait que protéger son enfance contre les prédateurs, quand cette enfance se trouve en difficulté morale, surtout après le divorce et la démission des parents, ce qui est justement le cas pour ce qui est devenu « l’affaire Chetouane » ?
Non, ce n’est certainement pas les droits de l’homme, encore moins ceux de l’enfance que vous voulez défendre, votre objectif est seulement de dénigrer votre propre pays, de semer le doute et la discorde entre ses enfants pour justifier une intervention étrangère, synonyme de guerre, de destruction massive, de non-droit. Les exemples sont à nos portes, tous les algériens ont souffert durant les longues années de braise allumée par des mains étrangères et par les traitres et, n’était-ce la bravoure et l’abnégation de nos services de sécurité tous corps confondus, qui ont payé d’ailleurs un trop lourd tribut, nous serions actuellement un pays à feu et à sang.
Non, vous qui prônez l’intervention étrangère pour des affaires de criminalité ordinaire, qui faites feu de tout bois pour faire douter de tout ce qui est algérien, non, vous n’arriverez pas à nous faire abdiquer. L’Algérie Nouvelle est sur la bonne voie, nous devons aussi bien édifier mais nous défendre contre tous ceux qui n’avalent pas le fait de voir l’Algérie vivre dans la stabilité, dans la paix et dans l’amour.
Non, il n’y a pas d’affaire Chetouane, il y a les affaires de traitres à leur patrie qui ont utilisé son innocence et son amour pour la patrie pour le pousser vers des actes contre son propre peuple. L’Algérie ne fait que le protéger contre eux et contre lui-même, il comprendra dès qu’il sera un peu plus âgé et qu’il saura séparer le bon grain de l’ivraie.
Tahar Mansour