Au lendemain du verdict mascarade rendu par la CAF qui a décidé de sanctionner l’USM Alger, dans l’affaire de la demi-finale aller de la Coupe de la Confédération africaine l’opposant au Marocains du RS Berkane, la Fédération algérienne de football (FAF) ne lâche pas prise et passe à l’offensive.
L’affaire est désormais portée devant Tribunal arbitral du sport (TAS). En effet, le président de l’instance fédérale nationale Walid Sadi, accompagné de cinq avocats, est depuis jeudi soir, à Lausanne en Suisse, où siège le TAS, rapportent plusieurs médias.
La commission d’organisation des compétitions qui s’est réunie mercredi a, pour rappel, décidé de sanctionner l’USM Alger par forfait en lui imputant une défaite 3-0 pour le match aller.
Pourtant, les règlement de instance sportive africaine, sont clairs à ce sujet, notamment ceux portant sur l’équipement, à savoir les articles 59 et 60 qui précisent que « tout message de nature politique ou autre est interdit sur tous les articles d’équipement mentionnés dans ce chapitre… tout comme la publicité du sponsor, de même que tout message de nature politique ou autres sont interdits… ».
Il faut ajouter à cette loi, l’article 50 de la Charte olympique du Comité international olympique (CIO), dans son alinéa 2: «aucune sorte de démonstration ou de propagande politique, religieuse ou raciale n’est autorisée dans un lieu, site ou autre emplacement olympique».
R.S