Ahmed Zaghdar passe en revue les problèmes auxquels est confronté le Groupe « AGRODIV »
Le ministre de l’Industrie, Ahmed Zaghdar a passé en revue les problèmes auxquels est confronté le groupe agro-industries « AGRODIV » notamment les créances et la concurrence qui affecte les équilibres de ses filiales. Ainsi, lors d’une réunion tenue au siège du ministère, avec les responsables du groupe agro-industries, Ahmed Zaghdar, a donné nombre de directives visant à optimiser l’efficacité du Groupe Agrodiv et lui permettre d’augmenter sa part de marché, investir les marchés des pays voisins, et recouvrer, partant, sa place de leader des industries agroalimentaires en Algérie.
Il a relevé, à cet égard, l’importance de diversifier l’activité et les produits, de maîtriser davantage les prix et la qualité afin de faire face à la concurrence féroce dans cette branche. Il s’agit aussi de développer une vision prospective et stratégique pour s’adapter aux changements et aux développements continus survenant dans le domaine de l’industrie agroalimentaire.
M. Zaghdar a également invité les responsables d’AGRODIV, à explorer les opportunités de partenariat avec d’autres Groupes (en sus des partenariats avec Tonic, Gitex et Ferrovial) et les universités, ainsi qu’avec des particuliers actifs dans cette filière pour doubler les capacités de production, atteindre une meilleure rentabilité économique et créer de la richesse et des emplois.
Le ministre s’est engagé, à cette occasion, à prendre en charge les préoccupations et les problèmes soulevés, en coordination avec les départements ministériels concernés, affirme la même source. Le groupe AGRODIV compte six filiales spécialisées dans la transformation des céréales, avec une capacité de production de 51 400 quintaux par jour de blé dur et 60 500 quintaux par jour de blé tendre.
Il convient de savoir que, le groupe emploie plus de 6.000 travailleurs, selon le document. Le ministère a également souligné le rôle social important que joue le Groupe dans l’approvisionnement en denrées alimentaires de large consommation, notamment en temps de crise au détriment de ses bénéfices financiers et de sa situation économique, comme ce fut le cas au début de la crise sanitaire due par la pandémie de Coronavirus.
Yahia maouchi