Ahmed Zeghdar, ministre de tutelle : « Définir une feuille de route pour la relance industrielle »
A l’ouverture de la conférence nationale sur la relance industrielle, le ministre de tutelle, Ahmed Zeghdar, a souligné l’objectif principal qui lui assignée : établir un constat sur le réalité du secteur (ses potentialities et ses contraintes) puis définir une stratégie pour lui impulser un nouveau souffle. Il a affirmé que pouvoirs publics, investisseurs et -en intermédiaire- l’administration, doivent avoir en main une feuille de route claire et détaillée. « Nous devons amorcer un processus permettant à tous les acteurs d’unifier leurs efforts afin de relancer la croissance économique et partant la croissance de toute l’économie nationale » a-t-il exhorté.
Il a incité les participants à l’événement de débattre, durant ces trois jours, de la problématique sous ses différents contours afin de pouvoir présenter un « projet de plan d’action ambitieux, opérationnel et réaliste ».
Il s’agit pour les instigateurs de l’initiative de créer une convergence des intérêts et des actions à différents niveaux d’interventions afin de parvenir à revaloriser la participation de l’industrie au PIB. Il est question, en parallèle de conférer au secteur une autonomie de financement, en le libérant de sa dépendances de ses quotes-parts sur les recettes de l’exportation des hydrocarbures.
La rencontre regroupe, depuis le début d’après-midi au Centre international des conférences les opérateurs dans l’industrie en amont et en aval (chefs d’entreprises, représentants des institutions de l’Etat et du gouvernement, des organisations patronales et de catégories professionnelles et d’experts). Ses travaux s’articulent autour de quatre axes majeurs : soutien aux entreprises et promotion de la production nationale et les exportations ; rôle participatif de l’Etat ; amélioration du climat des affaire et la disponibilité du foncier industriel et encouragement de la compétitivité et de concurrence.
Le premier ministre ministre des Finances déclinera la démarche recommandée dans son discours de clôture de la conférence, lundi prochain.
Soulef B.