Aïmene Benabderrahmane : « Le plan d’action du gouvernement s’appuie sur de nouveaux modes de financement »
Le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, qui a présenté, lundi le Plan d’action du gouvernement devant les membres de l’Assemblée populaire nationale (APN), a répondu, aujourd’hui, aux questions des députés. Ainsi, Aïmene Benabderrahmane, a affirmé dans ses réponses qu’il existe une volonté du gouvernement de travailler et de s’ouvrir à tous, assurant que tout ce qui figure dans le plan de travail du gouvernement est une priorité pour le gouvernement. « Le plan de travail du gouvernement n’est pas un mirage, et c’est une feuille de route solide » rappelle le Premier ministre, soulignant que l’Algérie est classée 83e sur 187 en termes de développement humain.
Abondant dans le même ordre d’idée, le Premier ministre affirme que, le gouvernement est prêt à travailler avec toutes les forces vives et à s’ouvrir à toutes les opinions. Toutefois, l’accumulation de la crise a été, souligne le même responsable, multiforme, notamment avec la baisse des prix du pétrole, la crise sanitaire, et l’érosion des réserves. Devant cette situation peu reluisante, les secteurs ministériels travailleront, assure le Premier ministre, à la concrétisation du plan de travail du gouvernement, « des instructions ont été données aux ministres pour déterminer le calendrier, les mécanismes et les prévisions financières » assure-t-il.
Par ailleurs, Aïmene Benabderrahmane, rappelle que la priorité du gouvernement, est de lutter contre la corruption, les pots-de-vin, la médiocrité, l’évasion fiscale, mais également de briser l’isolement, lancer des projets d’investissement, restaurer l’immobilier pillé, relancer le tissu économique national, et notamment rétablir la confiance des citoyens en priorité.
En outre, le Premier ministre assure que le plan d’action du gouvernement s’appuie sur de nouveaux modes de financement, et que le budget du gouvernement est basé sur seulement 30% de la rente pétrolière et 70% de la taxe nationale.
Yahia Maouchi