Au terme de sa visite d’inspection à la wilaya de Mila jeudi 24 aout 2023, le ministre de l’industrie et de la production pharmaceutique, Ali Aoun, a rappelé que les entreprises publiques Sonaric spécialisée dans les produits électroménagers et ENIEM Tizi-Ouzou, faisant partie du même groupe, devraient coordonner leurs efforts afin d’être plus performants.
Revenant à Sonaric, le ministre n’a pas manqué de faire part de son satisfécit : « nous sommes aujourd’hui au sein de cette entreprise et nous ne nous attendions pas à trouver toute cette production. Nous sommes aux côtés des responsables et des travailleurs pour leur apporter toutes les facilitations nécessaires ». Il continue en affirmant qu’à la fin de sa visite, il a acquis la certitude que cette wilaya (Mila, ndlr) possède les atouts et une volonté certaine qui nous permet une relance optimale de l’industrie et créer des postes de travail avec la participation de toutes ces entreprises dans la relance économique de la région.
« Il faut savoir que près de 80% du tissu industriel est détenu par les entreprises privées qui s’acquittent assez bien de leurs devoirs et nous les en remercions, mais il faudrait maintenant que l’entreprise publique économique reprenne sa place dans l’échiquier industriel, car c’est elle qui créera de la richesse, des postes de travail et qui participera de manière efficiente à la baisse des prix de tous les produits », estime M. Ali Aoun, en réponse à une question concernant la stratégie du gouvernement concernant les entreprises publiques économiques.
« Je ne cèderai pas aux produits français », soutient fermement le ministre de l’industrie et de la production pharmaceutique en parlant de la dernière crise des anesthésiants dentaires, et de continuer : « les dentistes qui veulent travailler ont été approvisionnés, ceux qui attendent les produits français, qu’ils attendent jusqu’à la fin de l’année, et encore ! ».
Revenant encore une fois à l’ENIEM, M. Ali Aoun souligne que : « il y avait un cahier de charges pour la fabrication des climatiseurs et l’ENIEM avait quelques difficultés pour en appliquer toutes les clauses et, lorsque j’ai visité l’usine, j’avais promis qu’il y aurait des modifications de ce cahier des charges et l’usine reprendra sa production dans un avenir proche ».
Tahar Mansour