Dans un point de presse qu’il a animé au terme de l’inauguration du centre de bioéquivalence du groupe Saidal, le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, a mis en garde contre la commercialisation de médicaments hors circuit d’importation réglementé et contrôlé. Il a particulièrement ciblé les pharmaciens, prompts a introduire des produits qui ne sont pas enregistrés en Algérie au profit de particuliers. « Les médicaments ramenés dans le cabas, c’est fini . Nous ne transigeons pas avec les contrevenants»a-t-il asséné.
Par ailleurs, il a rappelé que des mesures ont été prises, notamment par un contrôle strict des distributeurs, pour limiter les pénuries des médicaments. « Ces mesures donnent des résultats » a-t-il soutenu, en précisant, néanmoins, qu’aucun pays ne peut assurer la couverture de 100% des besoins de son marché local. Il a cité pour exemple la France, où 150 DCI ( dénomination communes internationale) ont manqué récemment dans les officines.
Interpellé sur les doutes nourris sur l’efficacité des génériques, Ali Aoun a pointé du doigt des délateurs avec des intentions malveillantes. « Le génétique est parfois plus efficace et sûr que le princeps » a-t-il affirmé. Il s’est référé à Saidal, qui a produit et mis sur le marché, entre 1995 et 2008, entre 100 et 120 millions d’unités ventes par an. « Aucun de ces lots n’a été remis en cause pendant plus de quatorze ans » a-t-il argumenté.
S. Biskri