Ammar Belhimer accuse « des voisins » de parasiter les relations algéro-françaises
Ammar Belhimer, ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, s’est exprimé sur les relations entre l’Algérie et la France dans un entretien accordé à l’Express et repris ce dimanche par Radio Algérie.
Interrogé sur le dossier de la mémoire, le porte-parole du gouvernement a rappelé la position prise par Abdelmadjid Tebboune, président de la République, à l’occasion du 75e anniversaire des massacres du 8 mai 1945.
Le président avait affirmé que l’histoire, notamment les crimes de la France coloniale, « demeurera toujours au premier plan des préoccupations de l’Algérie nouvelle et de sa jeunesse ». « Une histoire que nous ne saurions, en aucun cas, omettre dans nos relations étrangères », a ajouté Ammar Belhimer.
Le ministre de la Communication est revenu également sur les déclarations du président Tebboune lors de son interview accordée à des médias nationaux lundi dernier. Il a assuré, en réponse à une question à ce sujet, que l’Algérie n’abandonnerait pas sa mémoire.
« Nous ne renoncerons jamais à notre mémoire qui ne peut faire l’objet de marchandage mais les choses doivent se régler intelligemment et sereinement », a poursuivi le professeur Belhimer qui citait le président de la République.
Enfin, le porte-parole du gouvernement a réitéré les accusations du président Tebboune. Ce dernier a mis en cause de puissants lobbies en Hexagone, notamment « un impliquant des voisins », qui s’emploient à parasiter les relations entre l’Algérie et la France.
Djaouad Amine