Annexion du plateau du Golan par l’entité sioniste : Un défi ouvert au droit international
Avec le projet de doubler le nombre de colons sur le plateau du Golan, l’entité sioniste compte sanctuariser ses acquis territoriaux aux dépens de la Syrie. La rétrocession de cette région annexée en 1981 et la paix entre les deux pays s’éloignent à grands pas. En effet, l’entité sioniste n’est pas près de rendre le plateau du Golan à la Syrie. Lors d’une conférence le 11 octobre sur l’avenir de la région, Naftali Bennett, Premier ministre sioniste, a été catégorique: “Le plateau du Golan est israélien, point final” a-t-il affirmé. Unilatéralement annexé par l’État hébreu en 1981, ce territoire était militairement occupé depuis la guerre des Six Jours de 1967. Seuls les États-Unis de Donald Trump ont reconnu la souveraineté sioniste sur ce territoire en 2019. Or, le plateau du Golan, de facto occupé et administré par l’entité sioniste, reste de jure, au regard du droit international, un territoire syrien. Mais pour le gouvernement sioniste, rien n’y fait: “Même dans une situation où, comme cela pourrait se produire, le monde change d’avis sur la Syrie ou sur Assad, cela n’a aucune incidence sur le plateau du Golan” a déclaré le chef du gouvernement sioniste. “Le développement du Golan est dans l’intérêt national [d’Israël, ndlr]”, a-t-il justifié. Le défi flagrant lancé par Bennett à la communauté mondiale dans son entier, est une preuve de plus que l’entité sioniste, terroriste, criminelle et raciste, ne respecte pas non plus les lois édictées par la communauté internationale.
R.I.