Apartheid sioniste : 55 journalistes palestiniens assassinés depuis l’an 2000 !
La fonction de journaliste n’est pas un métier de tout repos. Ce constat axiomatique admis par tous, l’est encore plus en Palestine. Les journalistes y risquent à tout instant leurs vies en tentant de couvrir les évènements qui les cernent, les concernent, en tenant informés leurs congénères.
L’armée d’occupation sioniste a ainsi assassiné, à ce jour, pas moins de 55 journalistes Palestiniens depuis l’an 2000. C’est ce qui ressort du rapport annuel présenté depuis peu par le Syndicat des journalistes Palestiniens, et que nous avons pu consulter. C’est à Al Qods que le plus grand nombre d’agressions a été commis contre la presse. 40 journalistes ont été arrêté en 2022 et 20 d’entre eux le sont toujours.
Plus de 900 violations ont été enregistrées en 2022, selon ce rapport. Le syndicat des journalistes palestiniens, que préside Nasser Abu Bakr, précise ainsi que « 55 journalistes ont été tués par des balles ou des bombardements de l’armée israélienne depuis 2000 », soulignant le meurtre de deux femmes journalistes en 2022, Sherine Abu Akhleh, correspondante d’Al-Jazeera, et Ghfran Rasneh.
La ville qui a été témoin du plus grand nombre de dépassements et de crimes sionistes est la ville d’Al Qods (..) pour empêcher qu’éclate la vérité, sur le processus odieux de judaïsation de la ville sainte, et des graves atteintes sionistes faites aux lieux saints séculaires, tant de l’islam que de la chrétienté.
Il est carrément question de saisir la Cour pénale internationale, sachant que tous les actes de défense ou de résistance sont qualifiés de « terrorisme » ou « d’antisémitisme » de la part de l’occupant sioniste, et de la plupart de ses relais médiatico-politiques.
Kamel Zaidi