Il est également question selon le ministre qui détaillait le budget sectoriel de l’Intérieur et de l’Aménagement du territoire devant les députés membres Commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN), de la poursuite des efforts déployés dans le cadre du développement local, en se focalisant davantage sur les projets de proximité bénéficiant directement aux citoyens, particulièrement dans les zones d’ombre.
Le projet de loi de finances élaboré dans le cadre de la « rationalisation de dépenses publiques », vise également, dans une partie, la réforme du système fiscal local et un suivi rigoureux des revenus.
Brahim Merad a dans le même contexte fait état de 110 milliards de dinars mobilisés dans le cadre dudit projet de loi pour les PCD (Plans communaux de développement) ainsi que la prise en charge des projets prioritaires portant sur l’amélioration des conditions de vie des populations des zones reculées.
Il s’agit ainsi des projets liés à l’approvisionnement en eau potable, l’assainissement et l’aménagement des routes et voies.
La préservation de la santé publique, de l’environnement et la prise en charge des préoccupations dans les écoles primaires (à charge du département de l’Intérieur), ne sont pas en reste.
428.116 nouveaux postes budgétaires sont également prévus pour l’année prochaine, une augmentation de 44 nouveaux postes comparativement à l’année précédentes, puisqu’il est question de la nomination de dix walis délégués pour les wilayas des Hauts-Plateaux.
Toujours en chiffres, 418 92.865.000 Da sont destinés pour l’administration générale en sus d’autres budgets de fonctionnement destinés à la direction générale de la Garde Communale, la DGSN et la DGPC.
Le ministre a également fait état d’une hausse du budget de fonctionnement de l’ordre de 42,59% et du budget d’équipement du secteur centralisé de l’ordre de 41%, comparativement aux dotations financières de l’exercice 2022.
R.N