APN : Journée parlementaire sur le code de la commune et de la wilaya
Une journée parlementaire portant sur le code de la commune et de la wilaya entre « la réalité de la gestion et les ambitions de la relance économique », sera organisée par le groupe parlementaire FLN présidée par lé député Sid Ahmed Tamamri.
Cette journée dont le coup d’envoi sera donné par le président de l’APN Ibrahim Boughali regroupera un panel de juristes et autres experts dans le domaine de la gestion des collectivités locales.
Des conférences-débats sont également au menu de cette évènement. Des politiciens et élus locaux ont pour rappel, souvent appelé à élargir les prérogatives du président de l’Assemblée populaire communale (APC), à lui accorder le pouvoir «absolu» dans la prise de décision et le libérer des restrictions administratives, dans le cadre de l’installation par le gouvernement d’ateliers pour la révision des codes communal et de wilaya.
La commune reflète une image du système administratif décentralisé chargé de prendre les décisions et de réaliser les différents projets. Néanmoins, elle jouit d’une indépendance «relative et limitée», étant soumise au contrôle des instances administratives centrales, s’accordent à dire des politiciens et des élus locaux.
C’est à partir de là que surgissent «les obstacles» qui entravent l’accomplissement de leurs missions pour répondre aux aspirations des citoyens.
La problématique de la limitation des prérogatives du président d’APC a été soulevée depuis des années, ce dernier se retrouvant balancé entre l’administration centrale et les procédures bureaucratiques d’une part et le citoyen et ses diverses préoccupations d’autre part.
Lors de l’un des rencontres avec les médias nationaux, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avait assuré que le Code communal connaitra un « changement radical » afin d’accorder de « plus larges prérogatives aux élus ».
En revanche, le Président Tebboune a fait observer qu’accorder de « plus larges prérogatives sans moyens n’a aucun sens », insistant sur « la nécessité de donner les moyens aux élus », ce qui exige, a-t-il affirmé, une révision du Code des impôts.
Y.Y