Après les procédures engagées par l’Algérie : sale temps pour Zitout, D’hina et Amir dz
Les procédures engagées par le gouvernement algérien à l’encontre des responsables du mouvement Rached et de blogueurs auteurs de vidéos subversives sur les réseaux sociaux ont entraîné de lourdes répercussions pour les mis en cause. Des sources proches du dossier indiquent que les dossiers transmis aux autorités britanniques, suisses et françaises ont été sérieusement pris en charge par les services habilités à le faire. Mohamed Larbi Zitout, chef de Rached, Mourad D’hina, ex responsable du FIS (Front islamique du salut) dissous et bras droit de Zitout ainsi que le dénommé Amir Boukhors (Amir dz) ont été officiellement saisis pour être informés des procédures dont ils font l’objet. En Mars dernier, le tribunal de Bir Mourad Raîs, avait émis des mandats d’arrêts internationaux à l’encontre des trois concernés et mis en évidence leur rôle dans de graves affaires liées à la déstabilisation du pays, notamment la préparation d’attentats lors des marches du hirak. Deux mois plus tard, en Mai 2021, un communiqué du Haut conseil de sécurité (HCS) avait annoncé que Rached avait été classé mouvement terroriste. Les noms de Mohamed Larbi Zitout, Mourad D’hina et Amir Boukhors ont été transmis aux autorités internationales pour être ajoutés à la liste des terroristes recherchés par l’Algérie. Des sources sûres affirment que les dossiers complets constituées de données sérieuses prouvant leur implication dans des opérations subversives en direction de l’Algérie sont arrivés il y a quelques semaines à destination et que les procédures découlant de tels faits ont été entamées par les autorités britanniques, suisses et françaises. Mourad D’hina a été convoqué par des services spécialisés suisses qui l’ont informé de la procédure dont il fait l’objet et des faits qui lui sont reprochés par le gouvernement algérien. Il a été également informé des risques qu’il encourt en fonction des résultats de l’enquête qui a été diligentée. A Londres, Mohamed Larbi Zitout fait l’objet d’une surveillance très étroite et fait désormais l’objet d’une interdiction de se livrer à toute sorte d’activités politiques. Sa simple présence dans une manifestation n’est plus tolérée et risque d’entraîner à son encontre des risques au sujet desquels il a été mis en garde. A Paris, le nouveau mandat d’arrêt international lancé à l’encontre de Amir Boukhors et son classement dans la liste des terroristes recherchés par l’Algérie n’arrange pas les choses. Les faits surviennent à l’heure où l’avocat de Amir dz tente de lever le contrôle judiciaire qui a été prononcé à l’encontre de son client il y a près d’une année. Sale temps pour Rached et ses sbires.
Amel Zineddine