De nombreux opérateurs économiques italiens se montrent très intéressés à l’idée d’investir en Algérie, notamment dans le domaine de l’industrie et de l’agriculture, a affirmé, Aroldo Curzi Mattei, président de la fondation italienne Enrico-Mattei, reçu dimanche, au niveau de l’agence algérienne de la promotion de l’investissement.
Le responsable italien indique que «le respect, la transparence, constituent la base de la manière de travailler entre l’Italie, à travers la fondation Mattei, et l’Algérie.
Selon M. Curzi, le secteur agro-industriel, la production laitière, la production du biodiesel, la santé et la robotique ont été cités comme les secteurs ciblés par les investisseurs, qualifiant le climat des affaires en Algérie comme «magnifique».
Notons que les relations bilatérales ont pris une grande dimension à la faveur de la visite du président Sergio Mattarella et celle de Giorgia Meloni en Algérie et celle de Abdelmadjid Tebboune en Italie.
Cet échange de visites a consolidé des relations déjà bien fortes. Dans le secteur de l’énergie, la coopération est à haut coefficient.
Eni est le premier investisseur étranger dans le secteur des hydrocarbures en Algérie.
Sur ce sujet, Aroldo Curzi Mattei évoque le développement d’une véritable politique industrielle entre les deux pays, ce qui représente, selon lui, un élément d’une extrême importance pour l’Italie. «Nous ne sommes pas là, que pour le gaz et le pétrole», affirme-t-il sentencieux.
Mohamed Ait Saïd