Arrivée jeudi à Alger de la dépouille du boxeur feu Loucif Hamani : L’enterrement aura lieu vendredi à Ath Yahia
C’est jeudi prochain que la dépouille de la gloire de la boxe algérienne, Loucif Hamani, décédé mardi dernier à Paris (France) à l’âge de 71 ans, sera à Alger avant que son enterrement n’ait lieu le lendemain, vendredi, dans son village natal d’Ath Yahia, au Sud-est de Tizi-Ouzou.
C’est ce qu’a annoncé ce samedi, l’agence de presse algérienne « APS », citant son fils , Rachid Hamani.
“L’arrivée de la dépouille de mon père est attendue jeudi (15h00) à l’aéroport Houari Boumediene, alors que l’enterrement aura lieu vendredi au cimetière d’Igoufaf d’Ath Yahia à Tizi-Ouzou”, a précisé à l’APS son fils Rachid avant d’ajouter “Mon père reposera en paix dans son village natal auprès de son père Belaïd et sa maman Smina”.
Et d’ici là, il y a lieu de noter qu’une cérémonie de recueillement en sa mémoire sera organisé avec sa famille ce samedi et demain dimanche au Funarium de Vitry au 53 Quai Jules Guesde 94400 Vitry-sur-Seine à Paris. La levée de corps est prévue mercredi prochain à 10h00
Avant d’être dirigé ensuite vers la Grande Mosquée de Paris pour une prière autour de midi.
Très apprécié aussi bien sur le ring qu’en dehors, Loucif Hamani vivait paisiblement en France avant que cette maladie ne survienne pour avoir raison de ce « spécialiste » du Noble art.
Loucif Hamani est né en 1950 à Igoufaf, dans la commune d’Ait Yahia, au Sud-est de Tizi-Ouzou, le jeune Hamani a immigré tôt en France avec sa famille qui a suivi son père, ouvrier d’usine en région parisienne, et après une prime scolarité, commença sa carrière de boxeur.
Dès ses débuts, il a montré toutes ses capacités intrinsèques dans le noble art s’est avéré très redoutable sur le ring en commençant à enregistrer des succès.
Il a participé aux Jeux olympique de 1972 à Munich (Allemagne fédérale).
En 1976, à 26 ans, il fut consacré champion d’Afrique des poids super welters ABU contre l’ivoirien Sea Robinson et réussit à conserver son titre l’année suivante face à Simon Bereck Rifoey.
Par la suite et précisément, trois années plus tard, en 1980, il perd son combat contre l’américain Marvin Hagler pour le titre de champion du monde en perdant par un KO au second round, disputé dans des conditions défavorables. Là il avait, entre autres, connu des changements des arbitres et le lieu de la rencontre à la dernière minute.
D’ailleurs, il a bien déclaré, plus tard, à propos de ce combat qu’il avait reçu des menaces pour le perdre et que les changements opérés étaient voulus pour le déstabiliser, car, « on ne voulait pas qu’un algérien gagne ce titre ». Ce qui, en réalité était le sentiment de tous les algériens à ce moment-là.
En 1985, Hamani mit fin à sa carrière professionnelle, après 27 combats dont 24 gagnés et 03 perdus et un palmarès de 07 fois champion d’Algérie, champion maghrébin, médaillé d’or aux jeux africains et aux jeux méditerranéens et deux fois champion d’Afrique, et continua à représenter l’Algérie en tant que diplomate à Paris, Tunis et N’Djamena, entres autres.
Il y a presque deux ans et plus précisément, le 16 novembre 2019, Loucif Hamani, a été honorée pour l’ensemble de sa carrière lors d’un jubilé organisé à la salle omnisports du stade du 1er novembre de Tizi-Ouzou en présence de plusieurs personnalités sportives et des autorités locales.
Entouré de sa famille, femme et enfants, il fallait vraiment voir l’ancien champion d’Afrique, très ému de cette consécration dans sa région natale pour laquelle il dit être « resté viscéralement attaché comme à toute l’Algérie » dont il a toujours défendu les couleurs.
« C’est un grand jour pour moi de vivre ce moment et de voir que l’on ne m’a pas oublié alors que ça fait plus de 30 ans que j’ai arrêté la boxe. », a-t-il déclaré avec une émotion remarquable avant de souligner, à l’occasion, sa « disposition » à mettre son expérience « au service de la boxe algérienne et tout donner aux jeunes boxeurs » qu’il a appelé à « mettre du cœur dans leur travail ».
En 1985, Hamani mit fin à sa carrière professionnelle, après 27 combats dont 24 gagnés et 03 perdus et un palmarès de 07 fois champion d’Algérie, champion maghrébin, médaillé d’or aux jeux africains et aux jeux méditerranéens et deux fois champion d’Afrique, et continua à représenter l’Algérie en tant que représentant diplomatique à Paris, Tunis et N’Djamena, entres autres.
S.B.