Assassinat de Shireen Abou Akleh : l’armée de l’occupation sioniste perd ses moyens
L’assassinat de Sheerin Abou Akleh a déclenché une véritable guerre d’images dans laquelle Israël n’a pas réussi à prendre le dessus. Depuis le terrible évènement, c’est Tsahal qui s’est particulièrement chargée de tenter d’inverser la situation en ayant recours à des procédés qui n’ont convaincu personne. Pas même les services de sécurité israéliens, qui ont refusé de regarder en face la photo de la défunte que des manifestants brandissaient sous le nez de l’occupant le soir du drame. Des vidéos largement diffusées à travers les réseaux sociaux montrent en effet de jeunes soldats israéliens dérober leur regard de l’image de Sheerin Abou Akleh.
Le jour de son assassinat, Tsahal a commencé par la publication rapide d’un communiqué, accusant des résistants palestiniens d’avoir atteint par erreur la journaliste d’El Djazeera qui couvrait des évènements à Jénine. Pour soutenir cette thèse absurde, ils ont ensuite mis en ligne une vidéo montrant un groupe de palestiniens qui tiraient dans d’étroites ruelles. Un montage audio fait ensuite dire à l’un des résistants que l’un des leurs a été touché, et Israël en conclu pour dire qu’il s’agissait de la journaliste d’El Djazeera. Les palestiniens ont très rapidement démontré qu’il ne s’agissait là que d’un élément des mensonges mis en avant pour dédouaner les assassins. Ils ont réagi en présentant une cartographie démontrant la grande distance existante entre le lieu où a succombé la victime et celle où ont eu lieu les tirs palestiniens. Tsahal n’a plus réagi depuis.
Les témoignages très émouvants des collègues de Shireen Abou Akleh ont aussi définitivement enterré tout chance de laisser les contre vérité israéliennes progresser. « Nous étions très visibles et portions des gilets où le mot Press était écrit en gros, nous portions des casques, mais elle a été atteinte à la partie qui n’était pas couverte, les soldats israéliens savaient ce qu’ils faisaient, il est clair qu’il s’agit d’un tireur d’élite. Les tirs n’ont pas cessé en direction de notre équipe. Ce qui nous a empêchés de nous rapprocher rapidement d’elle » raconte la journaliste qui se trouvait près d’elle au moment des faits. Hier, une autre consœur de la défunte a révélé des faits restés jusque-là méconnus : « J’ai pris Shireen dans mes bras, elle n’avait plus de boite crânienne, une partie de sa mâchoire a été défoncée, elle a été assassinée par une balle explosive, l’œuvre d’un professionnel ».
Amel. Z