Association Internationale de Boxe : Non à la manip !
Sur la demande de la fédération tunisienne de boxe, l’Association internationale de boxe (IBA) avait organisé vendredi 24 janvier dernier, une soirée de gala de boxe professionnelle en partenariat avec la fédération tunisienne de la discipline au gymnase Sidi Boussaid de Tunis.
Mais contre toute attente, nous avons constaté la présence de l’emblème national sur le ring de l’IBA malgré le retrait de l’instance fédérale algérienne de boxe de cette structure mondiale en guise de sa posture contre notre championne olympique Imane Khelif lors des Jeux olympiques de paris 2024.
Bien que cette association présumée, n’est plus agréée par le Comité international olympique (CIO) il n’empêche qu’elle continue tout de même à évoluer y compris dans le continent africain avec le concours de quelques fédérations qui sont pourtant affiliées dans leur CNO, et sans qu’elle ne soit inquiétée par les instances sportives olympiques continentales à l’image, de la Confédération africaine de boxe, l’association des comités olympiques africains (ACNOA) et l’union des Confédérations sportives Africaines (UCSA)
À cet effet, la participation du boxeur algérien dans cette festivité purement lucrative qui a été organisée par la fédération tunisienne sous l’égide de l’IBA demeure une énigme notamment en ce qui concerne les procédures adoptées pour la représentativité algérienne dans les compétitions et/ou tournois internationaux, mais surtout comment ce dernier a pu prendre part et représenté l’Algérie sans l’accord de sa fédération spécialisée et encore moins le dossier de sortie approuvé par le ministère de tutelle.
Des questions qui nécessitent effectivement une bonne réflexion des personnes de qui de droit, afin de ne plus impliquer la nation dans des situations le moins qu’on puisse dire, paradoxale et qui peuvent à ce titre, contredire les principes de la nation vis-à-vis à sa politique internationale dont les exemples sont nombreux.
Rafik Bakhtini