Assurance des catastrophes naturelles : En attente toujours de l’approbation des pouvoirs publics
Le Directeur général de la Caisse Nationale de Mutualité Agricole (CNMA), Cherif Benhabilès, a lancé, aujourd’hui, un appel pour activer le modèle d’assurance contre les catastrophes naturelles.
M. Benhabilès, a appelé à la nécessité de mettre en service un modèle d’assurance pour les catastrophes naturelles, notamment celles causées par les changements climatiques. Dans une déclaration aux médias, le premier responsable de CNMA, a souligné que ce modèle est « prêt, en attente d’activation par les autorités compétentes » afin de pouvoir protéger le produit agricole contre les risques naturels et réduire les charges pesant sur le Trésor public, en plus de le considérer comme une expérience pour les agriculteurs dans la gestion des crises et périls.
Il est à savoir que, la caisse régionale de coopération agricole de Tizi- Ouzou, a enregistré, lors des récents incendies, plus de 5 100 hectares d’arbres fruitiers et 19 100 animaux ont été détruits.
La caisse régionale a indiqué qu’environ 5.193 hectares d’arbres fruitiers et 19.178 animaux sont le résultat des pertes enregistrées après les incendies du 9 août dans la wilaya de Tizi-Ouzou, selon un rapport non final de la Direction régionale des services agricoles.
Par ailleurs, le directeur des services agricoles de la wilaya de Tizi-Ouzou, Sersoub Djamel, a déclaré à la presse, que l’état des lieux effectif des dommages a débuté le dimanche 22 août 2021, avec la sortie des commissions paritaires composées de cadres, d’experts de la Direction des services agricoles, de la caisse régionale de coopération agricole, le samedi 21 août 2021 dans le cadre d’une évaluation des dommages afin de commencer à indemniser les sinistrés, notant dans des déclarations médiatiques que ce modèle est « prêt, en attente de activation par les autorités compétentes» afin de pouvoir protéger le produit agricole contre les risques naturels et réduire les charges pesant sur le trésor public, en plus de le considérer comme une expérience pour les agriculteurs dans la gestion des crises et des dangers.
Yahia Maouchi