Attaque contre le voilier Madleen par l’entité israélienne : Le Hamas dénonce un acte de « terrorisme d’Etat »
Face au silence fourbe et complice de la planète entière après l’acte de criminelle piraterie israélienne subi en haute mer par le voilier Madleen, le Hamas, mouvement de résistance palestinien, aura été une des rares entités à réagir rapidement et avec force. Le mouvement de résistance palestinien Hamas a ainsi dénoncé lundi comme un acte de « terrorisme d’État » l’interception par l’entité israélienne d’un navire humanitaire à destination de la bande de Gaza assiégée. le navire Madleen, battant pavillon britannique, cherchait à briser le blocus monstrueux, criminel et génocidaire imposé par l’entité israélienne sur Gaza, où près de 55 000 personnes ont été tuées depuis octobre 2023 dans une offensive qualifiée de dévastatrice, de criminelle, de génocidaire et de terroriste. Transportant notamment de la nourriture et du lait infantile, le navire a été intercepté dans la nuit par l’armée israélienne avant d’atteindre les côtes de Gaza, puis remorqué vers le port israélien d’Ashdod, situé au sud de la Palestine occupée, loin de l’enclave de Gaza. « L’interception du Madleen en mer et l’empêchement de la livraison d’une aide symbolique à notre peuple victime d’une guerre génocidaire constitue un acte de terrorisme d’État organisé, une violation flagrante du droit international et une attaque contre des volontaires civils mus par des motivations humanitaires », a déclaré le Hamas dans un communiqué. Le mouvement a ajouté que cette tentative de briser le siège de Gaza prouve que « Gaza n’est pas seule, et que la conscience de l’humanité reste éveillée face à une occupation fasciste ». Le Hamas a tenu Israël pour responsable de la sécurité des militants présents à bord et a exigé leur libération immédiate. « Nous appelons également les Nations Unies et les organisations internationales à condamner ce crime et à agir en urgence pour lever le blocus contre notre peuple », a-t-il ajouté. En novembre dernier, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et son ancien ministre de la « Défense » Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza. L’entité israélienne fait également l’objet d’une procédure pour génocide devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour ses crimes présumés contre les civils dans l’enclave palestinienne. Affrété par la coalition Freedom Flotilla, le navire avait quitté le port de San Giovanni Li Cuti, en Sicile (Italie), le 1er juin à destination de Gaza. Douze personnes se trouvaient à bord : onze militants et un journaliste. Parmi eux figuraient la militante écologiste suédoise Greta Thunberg, la députée européenne franco-palestinienne Rima Hassan, Yasemin Acar (Allemagne), Baptiste Andre, Pascal Maurieras, Yanis Mhamdi et Reva Viard (France), Thiago Avila (Brésil), Suayb Ordu (Türkiye), Sergio Toribio (Espagne), Marco van Rennes (Pays-Bas) et le journaliste d’Al Jazeera Mubasher, Omar Faiad (France). Plus de détails et de commentaires suivront.
Ali Oussi