Ce jeudi, la Fondation Al-Dameer pour les droits de l’homme à Gaza a publié un rapport intitulé (Arrestation de journalistes), qui surveille et documente les violations subies par les journalistes détenus dans les prisons et camps de l’occupation israélienne.
Ce rapport, que nous avons pu consulter, accable, preuves à l’appui, l’entité israélienne qui, dans ses massacres de masse, s’acharne contre les journalistes afin de perpétuer un huis-clos total sur les massacres de masse commis à Gaza.
Al-Dameer a déclaré que la publication de ce rapport s’inscrit dans le cadre des activités de l’organisation visant à protéger les droits de l’homme et le droit humanitaire international et à documenter et dénoncer les crimes de l’occupation israélienne contre les journalistes palestiniens détenus, pendant leur détention, depuis les premiers instants, dans un de manière délibérée et systématique, étant donné qu’ils travaillent dans la presse et les médias.
Le rapport vise à faire la lumière sur les crimes et pratiques odieux contre les journalistes, étayés par des témoignages en direct et une documentation des crimes et pratiques des forces d’occupation israéliennes dans des conditions de détention qui violent toutes les normes et conventions internationales, et révèle comment la détention a été utilisée comme un moyen de vengeance par le recours aux formes de torture les plus horribles contre les journalistes et les professionnels des médias, arrêter des journalistes en vertu de la loi sur les « combattants illégaux », les arrêter et les détenir parce qu’ils sont des journalistes et des travailleurs dans le domaine du journalisme et des médias, et commettre le crime de disparition forcée contre des journalistes, documenter les traitements cruels et dégradants et la torture, clarifier les méthodes de torture lors de l’enquête, de l’arrestation et de la torture psychologique, le ciblage clair et systématique des journalistes, ainsi que le statut des détenus et les conditions inhumaines de leur détention lors de leur arrestation et de leur détention.
Le rapport recommande que la communauté internationale, les Nations Unies et toutes ses institutions interviennent de manière efficace et efficiente pour forcer l’État occupant à adhérer à ses responsabilités juridiques et morales en évitant de cibler les journalistes et les professionnels des médias et en s’efforçant d’assurer la protection garantie par le droit international humanitaire. et le droit international des droits de l’homme.
Le rapport appelle la Cour pénale à ouvrir une enquête immédiate et sérieuse sur les conditions de détention et de détention des journalistes dans les prisons d’occupation israéliennes, estimant que ce que font les autorités d’occupation constitue des crimes de guerre et même des crimes contre l’humanité. sur les rapporteurs spéciaux concernés par la détention arbitraire, le rapporteur spécial sur la question de la torture et le rapporteur spécial sur le droit de tout être humain de jouir du meilleur état de santé physique possible, rapporteur des Nations Unies sur le droit à l’alimentation, en prenant des mesures immédiates pour assumer leurs responsabilités juridiques et morales envers les journalistes palestiniens détenus dans leurs lieux de détention dans les prisons de l’occupation « israélienne ».
Les massacres de masse à G à Gaza, entamé sans relâche depuis plus d’un an par les néonazis israéliens, ont déjà fait pas moins de 46.206 morts et 107.512 blessés, dont plus de 70 % sont des femmes et des enfants.
Wassim Benrabah