Au terme d’une bataille juridique homérique : Gel de l’expulsion d’une famille palestinienne de Sheikh Jarrah
Le processus de judaïsation d’Al Qods poursuit inexorablement son cours, sous le regard passif, et vaguement complice de la communauté mondiale.
Ces derniers jours, la menace d’expulsion de la famille Salem du quartier emblématique de Sheikh Jarrah avait entraîné des affrontements entre, d’un côté, la police et des membres de l’extrême droite sioniste, et de l’autre, des militantes anti-occupations.
Ce quartier d’Al Qods-Est, partie palestinienne de la ville, occupée et illégalement annexée par l’État hébreu, est devenu le symbole de la lutte contre la colonisation et l’apartheid sionistes.
Les jours de la famille Salem étaient comptés, dans le quartier de Sheikh Jarrah. Elle avait obligation de quitter sa maison à partir du 1er mars 2022.
Cette décision rendue par la justice sioniste de geler son expulsion lui offre un simple sursis.
Car l’affaire n’est pas encore réglée. Un tribunal sioniste doit statuer en définitif sur son sort. Comme pour leurs autres voisins palestiniens du quartier, cette tentative d’éviction de la famille Salem se fait au profit de colons juifs.
Ils revendiquent la propriété du terrain sur lequel sont construites toutes ces maisons palestiniennes, cela sur la base de lois scélérates qui permettent d’exproprier et d’expulser des familles palestiniennes au profit des colons sionistes.
Rafik Bakhtini