« Les manifestations de racisme, de xénophobie et d’intolérance qui y est associée n’ont pas leur place en Europe », a déclaré la porte-parole de la diplomatie européenne, Nabila Massrali.
Dans un communiqué, l’Union européenne a condamné la manifestation du 28 juin dernier, où un exemplaire du Coran a été brûlé en Suède, la qualifiant « d’offensante, d’irrespectueuse et d’acte manifeste de provocation ».
L’UE a déclaré qu’elle « rejetait fermement » l’acte, qui avait été autorisé par la police suédoise et devant une mosquée à Stockholm. Et le texte de rajouter que l’incendie du Coran était encore plus offensant car il a été effectué à un moment où les musulmans célébraient la grande fête de l’Aïd Al-Adha, assurant que « cet acte ne reflète en aucun cas les opinions de l’Union européenne ».
L’UE continue de défendre la liberté de religion ou de conviction et la liberté d’expression, a poursuivi la porte-parole du Service européen de l’action extérieure. Et de conclure qu’ « il est maintenant temps de s’unir pour la compréhension et le respect mutuels et d’empêcher toute nouvelle escalade ».
La déclaration intervient alors que l’Organisation de la coopération islamique a convoqué une réunion d’urgence de son comité exécutif pour discuter des conséquences de l’incident. De nombreux pays musulmans du Moyen-Orient et au-delà ont condamné l’incendie, rappelant leurs ambassadeurs et convoquant les envoyés suédois dans leur pays pour réprimande.
Salim Hourra