Avec ses avions cloués au sol depuis prés de dix mois : Le manque à gagner d’Air Algérie estimé à 40 milliards DA
Les pertes financières des compagnies aériennes dues à la pandémie du coronavirus sont énormes. En effet, avec la fermeture des frontières décidées pour tenter de limiter la propagation de la pandémie, le manque à gagner de ces compagnies se chiffre en milliards de dollars.
Air Algérie, ne fait pas exception. Ses avions ayant été cloués au sol depuis mars dernier, donc depuis prés de dix mois, la compagnie aérienne nationale a subit de plein fouet les incidences financières, dues à ce « chômage forcé ».
Les pertes oscillent entre « 38 et 40 milliards de DA», selon le montant avancé ce dimanche matin par Mohamed Charef, conseiller du PDG, d’Air Algérie lors de son intervention sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale.
Et comme il fallait s’y attendre le préjudice ne sera pas sans conséquences directes sur les plans d’investissement de la compagnie. Se montrant toutefois, rassurant, le même responsable a affirmé que « l’Etat est là pour nous accompagner » dans le projet de renouvellement d’une partie de la flotte.
Quant à la décision des autorités de rouvrir lignes intérieures, à partir de ce dimanche, le conseiller du PDG d’Air Algérie, « soulagé », assure que, la pandémie oblige, que «le protocole sanitaire sera appliqué rigoureusement».
Dans ce contexte, faudrait-il le souligner, la compagnie aérienne Air Algérie a renforcé les opérations de nettoyage et de désinfection de ses avions afin de limiter les risques de transmission du coronavirus.
Il s’agit de la désinfection de toutes les surfaces en contact avec les passagers tels que les accoudoirs, tablettes et écrans, et par la mise en place d’une procédure spécifique de désinfection par pulvérisation d’un produit virucide homologué.
De nouvelles lignes intérieures
En plus du plan de renouvellement de la flotte, Air Algérie compte se redéployer sur le marché domestique et international, notamment avec le lancement trois nouvelles dessertes vers Mechria, Tiaret El Bayadh et la prospection d’autres marchés à l’étranger. «D’autres vols seront peut être rajoutés prochainement en fonction de la demande et des capacités de la compagnie», a explicité Mohamed Charef.
Interrogé sur les retards, l’intervenant a indiqué, chiffres à l’appui, que son entreprise à réalisé un grand exploit sur ce volet au cours des dernières années.
«Pour la ponctualité, nous avons redressé la situation et nos clients le ressentent. Actuellement nous sommes à 72% de ponctualité et si nous progressons de 5 minutes nous atteindrons la moyenne mondiale», a-t-il assuré.
M.M.H