Baâdji nie l’existence de « successions dynastiques » au sein du FLN
Abou El Fadl Baâdji, secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), a réfuté les accusations selon lesquelles l’ex parti unique aurait établi une sorte de « successions dynastiques » dans le choix des candidats aux prochaines législatives.
« Dire qu’il existe une volonté d’établir des ‘successions’ au sein du FLN est faux ! Nous avons empêché les fils des ‘mouhafids’ de se présenter aux législatives », a-t-il nié hier jeudi lors d’une interview accordé à la télévision publique.
En réponse aux accusations, Baâdji a expliqué que les fils de cinq anciens cadres de la formation politique seraient candidats. « Ce n’est pas illégal », a-t-il affirmé. Et d’assurer, « nous avons empêché les cadres actuels de permettre à leurs fils de se porter candidats ».
Dans ce sillage, le patron de l’ex parti unique a indiqué que la préparation des listes de candidats s’est faite dans le calme total. En somme, « une première depuis vingt ans », a-t-il jubilé.
Par ailleurs, Abou El Fadl Baâdji a juré avoir éloigné l’argent sale du FLN. « Un nouveau membre, connu pour être riche, a été empêché de se porter candidats dans les listes du FLN. Alors, il a choisi une autre formation pour présenter candidature », a-t-il révélé sans donner, toutefois, le nom de cette personne.
Skander Boutaiba