Baâdji veut imposer ses choix douteux au groupe parlementaire du FLN au Sénat : Non au diktat et oui à L’Algérie nouvelle !
Abou El Fadl Baâdji, personnage anachronique, arrivé par accident à la tête du premier parti du pays, à cause des nombreuses pérégrinations par lesquelles est passée cette formation politique, ne donne vraiment pas l’air de vouloir s’adapter à son temps, mais aussi et surtout aux orientations générales données par le président de la République. Il est question ici de moraliser l’action politique, et d’éloigner l’argent, quelle qu’en soit l’origine, des urnes et des élections.
L’élimination de ce personnage aux dernières législatives, humiliante gifle politique et médiatique, aurait dû suffire pour lui faire comprendre qu’il n’était que temps pour lui de céder sa place à plus jeune et plus compétent que lui.
Or, il n’en a cure, semble-t-il. Plus grave encore, alors qu’un puissant et irrésistible mouvement de redressement est en préparation en vue de le déposer, sachant que la future APN ne pourra jamais s’accommoder d’un pareil personnage, c’est ce moment qu’il a choisi pour lancer une condamnable offensive contre le groupe parlementaire du FLN au niveau Sénat.
Selon des sources proches de ce parti, « les 58 sénateurs, comme un seul homme, se sont entendus pour recourir au vote ».
« L’opération, démocratique et transparente, s’est déroulée dans d’excellentes conditions », nous expliquent nos sources. Celles-ci ajoutent que « Baâdji a décidé de passer outre ce vote et ce choix démocratique et transparent en manœuvrant pour désigner des personnes uniquement choisies par lui ».
Mais, enchainent les mêmes sources, « notre plus grande victoire de ce jour c’est que nous sommes restés solidaires et lui avons tenu tête de manière unie et uniforme. Il est hors de question qu’on se laisse faire, et que cette saine et nouvelle dynamique soit étouffée dans l’œuf.
Baâdji, qui n’a jamais eu que mépris à l’endroit des sénateurs et des ex-députés de son parti, n’a jamais pris la peine de les consulter et de se réunir avec eux. Pour preuve, il n’a même pas pris la peine de féliciter un sénateur de chez nous, également président du groupe parlementaire du FLN pour son élection éclatante au niveau de l’UA (union africaine, région nord-africaine) face à un Marocain. Mieux, ou pire c’est selon, il veut carrément se « venger de lui » en cherchant à l’évincer.
S’il est mu dans cette inacceptable action vengeresse, force est de relever que les considérations familiales n doivent absolument pas influer sur des décisions politiques lourdes de sens et de puissance, engageant le devenir du pays entier, et de certaines de ses institutions.
Fort heureusement, concluent nos sources, c’est enfin le chant du cygne pour Baâdji. Son départ, attendu et salutaire, permettra de redorer le blason terni de ce parti appelé à jouer un rôle de premier plan dans cette phase cruciale à venir. Nous y reviendrons….
Mohamed Abdoun