Bandes frontalières : Le pari gagnant des zones franches
Une zone frontalière franche pour activités économiques sera créée prochainement sur le territoire de la commune de Taleb-Larbi dans la wilaya d’El-Oued, une zone limitrophe aux frontières avec la Tunisie, ont annoncé les autorités locales citées par l’APS.
La création de cette zone franche s’insère dans le cadre d’un ambitieux projet de création dans le Grand Sud de zones franches au niveau de cinq wilayas frontalières (El-Oued, Illizi, Tamanrasset, Adrar et Tindouf), en vue de promouvoir les opportunités d’investissement et offrir des alternatives économiques hors-hydrocarbures, ont-elles dit.
Ce projet d’une superficie de 500 hectares (ha), extensible à 2.000 ha, est prévu au niveau de la zone de Bir Bouaroua, proche du poste frontalier de Taleb-Larbi, va inclure une dizaine d’activités économiques pour les éventuels promoteurs désireux de s’y implanter notamment, dans les activités de stockage, de fabrication, de distribution, de réexportation, des services et autres, selon ces sources.
En janvier dernier, le président Tebboune avait évoqué en Conseil des ministres, la nécessité pour l’Algérie, de créer « des zones franches avec les pays africains limitrophes, afin d’en finir avec le fléau de la contrebande ».
L’objectif de la création de ces espaces économiques dans les bandes frontalières est en premier lieu, économique et social.
Une zone franche est « une zone géographique d’un pays présentant des avantages fiscaux afin d’attirer l’investissement et de développer l’activité économique ».
Ces dernières années, et alors que le pays disposait de ressources financières non négligeables, les décideurs du moment ont négligé ce volet, en dépit des appels répétés des opérateurs économiques nationaux honnêtes et patriotes.
Ces zones une fois lancées et bien encadrées, permettent de développer un tissu économique local producteur de biens et services, créateur d’emploi pour les milliers de jeunes chômeurs et à même de booster les exportations hors hydrocarbures vers les pays du voisinage de l’Algérie.
Ab. M.