Eliminée, à la surprise générale dès le premier tour de la précédente édition au Cameroun, l’équipe nationale d’Algérie de football abordera la 34e Coupe d’Afrique des nations CAN-2023 (reportée à 2024) en Côte d’Ivoire (avec l’objectif d’avoir un sursaut pour l’orgueil et partir à la reconquête du titre continental, dont le dernier avait été remporté en 2019 en Egypte.
Ayant déjà consommé la grosse désillusion concédée en terres camerounaises, suivie juste après par une élimination après en barrages du Mondial 2022, l’équipe nationale est repartie sur un nouveau cycle avec l’arrivée de plusieurs nouveaux joueurs à l’image de Farés Chaïbi et Rayan Aït-Nouri.
Pour essayer de séduire de nouveau l’Afrique et revenir au-devant de la scène, les Algériens devront s’extirper d’abord d’un groupe D assez équilibré, en présence du Burkina Faso, de l’Angola, et de la Mauritanie, alors que l’entame serait face à l’Angola.
À la veille de cette affiche, Djamel Belmadi, le sélectionneur national, était présent pour sa traditionnelle conférence de presse, l’occasion pour lui d’afficher sa motivation pour aller chercher un deuxième sacre.
Pour sa première conférence de presse d’avant-match, le coach national est revenu sur le fait de réussir son premier match, rappelant au passage que l’Algérie a deux expériences, bien distinctes, depuis sa prise en main de la sélection nationale.
En effet, en 2019, année de son second sacre continental, l’Algérie avait commencé par une victoire face au Kenya (2-0), alors qu’en 2021 où elle s’est fait sortir au 1er tour, les camarades de Slimani avaient été accrochés par la Sierra Leone (0-0).
Le Onze national tentera de mettre en pratique cette résolution, ce lundi soir face à l’Angola, pour le compte de la première journée du groupe D.
Interrogé sur ses objectifs dans cette 34e édition de la CAN, le patron des Verts a indiqué que c’est le terrain qui déterminera les ambitions des Fennecs, au même titre que les autres sélections. « On est tous sur la même ligne de départ, après match par match on va nourrir nos ambitions au fur et à mesure, même si on a une idée de ce qu’on voudrait faire ».
«Le plus important pour nous, c’est de bien entamer la compétition; prendre match après match. Comme tout le monde, nous avons des ambitions. La pression on vit avec, encore plus chez nous. Si on n’est pas prêts pour ça, on n’a pas grand-chose à faire dans cette compétition. Effectivement, le premier match est toujours important. Il y a beaucoup de choses qui peuvent naître. On a bien démarré en 2019. En 2021 ce ne fut pas le cas. On va essayer de bien démarrer le tournoi. (…) Il faut être capable de jouer avec cette pression et aller jusqu’au bout. On va avoir des matchs difficiles à négocier et on aura des difficultés pour marquer des buts. C’était pareil en Égypte», a en effet indiqué le sélectionneur national ce dimanche, en conférence de presse.
Djamel Belmadi a dans le même contexte affirme que le stade de Bouaké, est en parfait état. «Le terrain d’entraînement et de match, il n’y a rien à dire, c’est au top. Notre lieu de résidence est très fonctionnel», a-t-il assuré.
Pour la participation à cette CAN, Djamel Belmadi, assure que «le plus important pour nous, c’est de bien entamer la compétition; prendre match après match.
« Comme tout le monde, nous avons des ambitions. La pression on vit avec, encore plus chez nous. Si on n’est pas prêts pour ça, on n’a pas grand-chose à faire dans cette compétition. Effectivement, le premier match est toujours important. Il y a beaucoup de choses qui peuvent naître. On a bien démarré en 2019. En 2021 ce ne fut pas le cas. On va essayer de bien démarrer le tournoi. Il faut être capable de jouer avec cette pression et aller jusqu’au bout. On va avoir des matchs difficiles à négocier et on aura des difficultés pour marquer des buts. C’était pareil en Égypte», a-t-il soutenu.
Les Verts, veulent aussi inverser les donnes, eux qui n’ont jamais remporté de CAN en Afrique subsaharienne.
«Le fait que l’on ait jamais gagné en Afrique subsaharienne oui, c’est un fait, mais les choses sont faites pour changer, pourquoi ne pas le faire cette année », a estimé Djamel Belmadi.
Y.Y