Ben Keraouda ; avocat d’Ahmed Oyahia : L’Histoire va réhabiliter mon client, comme elle l’a fait pour Messali Hadj »
Le dur métier d’avocat implique parfois des déclarations et des prises de positions à tout le loins étonnantes, pour ne pas dire carrément intrigantes.
Il en a été ainsi ce jeudi, à l’ouverture des plaidoieries relatives au procès concernant le montage automobile, pour l’avocat de l’ancien Premier ministre Ahmed Ouyahia, Ben Keraouda.
Ce dernier, en effet, a été forcé de revenier sur la déclaration d’Ouyahia concernant sa revente de lingots d’or au marché noir. Une gravissimie déclaration qui, à coup sûr, ne saurait être « gobée » par l’opinion pubmique.
Cet avocat, inventif et talentueux, usant d’ffets de manche à couper le soffle, a donc justifié l’aveu d’Ouyahia par l’état psychologique dans lequel il se trouve après la mort de son frère, et la façon singulière avec laquelle il avait été « autorié » à assister à l’inhumation de celui-ci.
Ajouter à cela son isolement dans une prison située dans le sud du pays. Selon son avocat, donc, de pareils a veux n’auraient jamais été faits si le concerné s’était encore touvé à Alger, car entouté de ses avocats-conseils.
Et de conclure qu’ « Ouyahia sera un jour réhabilité par l’histoire, comme l’a été Messali Hadj », le père du nationalisme algérien, et le prelier à avoir revendiqué l’indépendance algérienne. Particulièrement osée, cette comparaison souffre de discutables approximations.
Messali, en effet, est également le fondateur du MNA, mouvement « collabo » avec la France coloniale, et particulièrement meurtiers pour le FLN historique, ante-indépendance.
A.O