Biden choisit Robert Malley comme envoyé spécial pour l’Iran : Sale temps pour l’entité sioniste et les monarchies du Golfe
A mesure que les jours s’égrènent depuis la prestation de serment u nouveau président américain, son intention de renverser la table sur les anciens choix de son prédécesseur n’en finissent plus de se confirmer.
De fait, Robert Malley, le choix du président Joe Biden en tant qu’envoyé spécial pour l’Iran, a été activement impliqué dans les pourparlers sur le nucléaire de l’administration Obama en 2014-2015 avec Téhéran.
Sa nomination n’est pas la bienvenue en Israël ou dans les États du Golfe qui le considèrent moins « sympathique » à leurs besoins de sécurité et à leur méfiance à l’égard des intentions de Téhéran.
L’entité sioniste voit elle aussi d’un très mauvais œil cette désignation. Au risque de mettre les pieds dans le plat, elle le clame haut et fort par la voix du chef d’état-major de son armée, le lieutenant général Aviv Kohavi.
Malley a également été une figure clé des pourparlers de Camp David en 2000 entre Israël et les Palestiniens. Robert Malley, juif américain d’origine égyptienne, est, selon les médias américains, bien placé pour remplir le rôle d’envoyé américain sur la question iranienne.
Malley était célèbre dans le passé lorsqu’il a rencontré des hauts responsables du Hamas palestinien, ce qui dénote son courage politique, ainsi que le retour, sans conditions de Washington (comme souhaité par Téhéran vers les accords sur le nucléaire iranien, au grand dam de l’entité sioniste.
Ali Oussi