Blida/Elections locales : près de 9% de taux de participation à 13h
C’est par un temps glacial que les citoyens de la wilaya de Blida se sont rendus aujourd’hui, à partir de 8 h, dans les centres de vote pour accomplir leur devoir électoral et élire leurs représentants au niveau des APC et à celui de l’APW.
La wilaya de Blida compte 709110 inscrits sur les listes électorales après la clôture des dernières révisions exceptionnelles.
Durant la matinée, l’affluence dans les bureaux de vote était plutôt timide bien qu’il y ait quelques exceptions, notamment une présence assez remarquée de personnes âgées qui préfèrent s’acquitter de leur devoir assez tôt pour éviter les cohues et tant qu’elles sont encore capables de tenir.
Le froid de cette journée a aussi retenu la plus grande partie des électeurs chez eux, attendant le milieu de la journée pour sortir.
Ainsi, à 10 h, le taux de participation pour la wilaya de Blida était de 2,59% pour les APC et de 2,46% pour les APW, ce qui était quand même assez éloigné des plus de quatre pour cent au niveau national.
A 13h, le taux est passé à 8,97% pour les APC et à 8,65% pour les APW, ceci bien sur après que les lève-tard se soient rendus aux urnes.
Au niveau des centres de vote, il faut dire que le calme était maitre des lieux et nous avons remarqué très peu de présence de candidats ou de leurs représentants aux alentours, comme cela se faisait auparavant quand des nuées de jeunes – et de moins jeunes- se tenaient devant les portes des centres de vote pour « offrir » de l’argent aux électeurs afin de les inciter à voter pour tel ou tel candidat.
Même à l’intérieur, personne n’osait s’approchait d’un électeur pour faire la promotion de ses parents ou de ses amis, c’est devenu trop risqué pour eux.
Quant aux listes des candidats, elles comportent de très nombreux noms de jeunes qui ont voulu investir le terrain afin de donner le meilleur d’eux-mêmes à leurs communes respectives ou à la wilaya.
Le niveau de scolarité est aussi plus élevé que d’habitude et nous avons même remarqué des listes ou plus des trois-quarts des candidats étaient des universitaires et occupaient des postes de responsabilité et de gestion, ce qui en fait de potentiels meilleurs gestionnaires pour les communes qui ont longtemps pâti du règne de l’argent sale et du parrainage malsain de certains lobbies dont le seul projet consistait à une rapine systématique des richesses du pays.
Il reste maintenant que, d’un côté, les électeurs aient choisi les meilleurs et que, de l’autre, ceux qui ont été élus n’oublient pas leurs promesses faites lors de la campagne électorale.
D’ailleurs l’Etat table beaucoup sur les communes qui sont, comme l’a affirmé le président de la république « la base de l’Etat algérien » et qui vont bénéficier de son soutien indéfectible et de nouvelles prérogatives.
Tahar Mansour