Boulakhras : « l’ambition de notre Groupe est d’être un énergéticien intégré et acteur régional de premier plan »
Le président-directeur général de Sonelgaz, Chahar Boulakhras, a affirmé, aujourd’hui, en marge de la célébration de la 5eme édition de la journée Africaine contre la corruption, que les mécanismes de reproduction de ses principes d’éthique et de ses valeurs de service public sont des défis de tous les jours pour que Sonelgaz demeure « un joyau de la république » fort de ses performances collectives, fort de sa culture et fort de sa responsabilité sociétale. « Nous sommes, comme vous le savez, de Grands donneurs d’ordre, agissant avec des millions de clients mais aussi avec des partenaires économiques, financiers et industriels.
Nous sommes aussi, à travers nos personnels, dans une interaction permanente avec la société dans toutes ses composantes. C’est une chance et un risque à la fois. Et c’est justement ce risque lié à la gestion des deniers publics, aux données personnelles des clients, à l’influence territoriale (pour ne citer que ceux-là) que nous voulons prévenir en imposant un code opposable à tous nos salariés. Nous avons un devoir de vigilance, notamment vis-à-vis de nos chaînes d’approvisionnement, de nos fournisseurs et de nos sous-traitants. Le Code d’Ethique que nous avons adopté n’est pas une simple prescription formelle. Il ne se substitue pas non plus aux textes, conventions et règlements en vigueur dans le Groupe Sonelgaz.
C’est un instrument supplémentaire pour asseoir nos valeurs communes de probité et d’incorruptibilité et consolider davantage nos processus et nos pratiques de bonne gouvernance à tous les niveaux de nos organisations » a tenu a rappeler M. Boulakhras, soulignant par la même occasion, que le respect de ce code en toute circonstance est unanime et absolu, car un régime disciplinaire est institué, permettant de sanctionner les salariés en cas de violation du code de conduite.
Abondant dans le même sillage, le premier responsable de Sonelgaz a assuré que son groupe travaille également sur un dispositif d’alerte interne qui permettra le recueil des signalements émanant d’employés et relatifs à l’existence de conduites ou de situations contraires à son code, de même que sur une cartographie des risques destinée à identifier , analyser et hiérarchiser les risques d’exposition de son Groupe à des sollicitations externes aux fins pour des motifs de corruption douteux. « Nous sommes convaincus que l’intégration de l’éthique dans notre modèle d’affaires et le développement d’une culture d’intégrité préserveront notre patrimoine et limiteront les risques d’exposition et de mise en cause juridique.
Au-delà de tous ces efforts de déploiement d’une politique de complaisance à tous les niveaux d’organisation, nous disposons déjà de procédures de contrôles comptables pour s’assurer de la transparence de nos comptes de façon à ce qu’ils donnent une image aussi objective que possible de la réalité de l’entreprise et qu’ils ne soient pas utilisés pour masquer des faits condamnables, notamment, que les livres, registres et comptes ne sont pas utilisés pour masquer des faits de corruption ou de trafic d’influence » nuance M. Boulakhras, soulignant par ailleurs, que son groupe a construit une direction juridique dont l’un des défis majeurs est la moralisation de la vie des affaires.
Devenir leader dans la transition énergétique
« Nous leur avons donné le pouvoir et l’autorité requise. Le rôle qui lui est dévolu n’est plus seulement d’être le garant de la conformité mais le pilote de la gestion des risques, y compris réglementaires. Avec la digitalisation galopante, il y aussi la difficile gestion des données personnelles où plus d’éthique doit être observé. En effet, la mise en œuvre de la protection des données requiert dans notre secteur d’activité non seulement de bonnes connaissances juridiques mais également une vision éthique que les juristes peuvent naturellement incarner. Bien entendu, ces dispositifs ne freinent en rien les initiatives de nos salariés dans l’exercice de leurs fonctions. Bien au contraire, ce sont des balises que nous alignons pour assurer leur protection et pour moderniser davantage nos processus de gouvernance » précise M. Boulakhras. Le même responsable rappelle également que leur conception de l’éthique ne s’arrête pas là. « Nous engageons un infléchissement très net de nos politiques et nous les situons de plus en plus systématiquement, à travers la notion de responsabilité sociale, dans notre participation au bien commun et à l’intérêt général, bien au-delà de la création des biens matériels et des richesses. En tant qu’entreprise citoyenne, nous sommes en effet porteurs d’un projet qui nous situe comme acteurs incontournables, en externe, de la régulation de l’économique et du social. Aussi, nous mobilisons toutes nos énergies pour contribuer pleinement au développement durable aux côtés des acteurs publics. Dans notre nouvelle stratégie, nous allons favoriser un modèle économique qui s’appuiera sur les écosystèmes à créer et à renforcer et qui sera axé sur la durabilité et soutenu par la technologie. Nous allons, en effet, transformer les applications technologiques en pratiques durables. Il y a effectivement des liens entre la moralisation de la vie dans l’entreprise et la moralisation des actes de l’entreprise elle-même à l’égard de son environnement » déclare le PDG de Sonelgaz. Enfin, M. Boulakhras précise que leur éthique c’est agir pour encourager et favoriser le développement et l’employabilité de ses collaborateurs, garantir l’équité et favoriser la qualité de vie au travail, promouvoir la participation des collaborateurs et le dialogue social. « L’ambition de notre Groupe est d’être un énergéticien intégré et acteur régional de premier plan. Nous œuvrons à devenir leader dans la transition énergétique, à rendre accessible une énergie fiable et responsable et à être le moteur du développement économique et social partout où nous opérons. Nous travaillons aussi à investir de nouveaux territoires à l’international. Cette ambition exige que nous ayons des valeurs fortes, une identité affirmée et une éthique rigoureuse » conclut enfin Chahar Boulakhras.
Yahia Maouchi