Le ministre de l’intérieur, des collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Brahim Merad, a affirmé, à l’APN, que l’Algérie est contrainte de dépenser 35 milliards de dinars par an, dans la gestion des catastrophes naturelles.
Il a souligné que le projet de loi portant les règles de prévention, d’intervention et de réduction des risques de catastrophe dans le cadre du développement durable, vise à renforcer le cadre juridique en adéquation avec les nouveaux enjeux.
« L’Algérie, de par sa situation géographique, est exposée à un certain nombre de risques majeurs », a expliqué le ministre, relevant la non-conformité de la législation afférente avec la réalité et l’émergence de nouveaux dangers, liés aux changements climatiques, technologiques et cyber-risques, outre son incompatibilité avec certains accords internationaux que l’Algérie a ratifiés, à l’instar de l’Accord de Paris sur le climat et du Cadre de Sendai. Il était nécessaire de réviser la loi. Le nouveau projet se décline sous forme de 9 chapitres, 92 articles, dont 24 dispositions nouvelles et 66 autres reformulées.
Farid Haddouche